« Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ? » Voilà la question à laquelle les Hongrois ont été appelés aux urnes dimanche 2 octobre, à la demande de Viktor Orban.
Le Premier ministre de la Hongrie, leader du parti nationaliste Fidesz, souhaitait faire valider sa politique anti-réfugiés, appelant le pays à voter contre les quotas que souhaite instaurer la Commission européenne. Le pays, à l’instar de plusieurs autres en Europe de l’Est, se borne à refuser l’accueil des réfugiés. Le gouvernement a ainsi ordonné la construction d'un mur - désormais achevé - le long de la frontière avec la Serbie.
Malgré une campagne médiatique offensive, il n’aura pas réussi à faire soulever des foules vers les bureaux de vote. Des appels à boycotter le référendum avaient été lancés par l’opposition et des organisations de défense des droits de l’homme. Au bout du compte, 40 % des électeurs inscrits se sont exprimés, en-dessous du minimum de 50 % requis pour permettre la validation du référendum.
Cependant, le « non » l’a très largement emporté, en recueillant plus de 98 % des voix. Prenant ces résultats pour une victoire, Viktor Orban a de nouveau assuré qu’il refusera d’accueillir en Hongrie tout quota de réfugiés imposé par l’UE.
Le Premier ministre de la Hongrie, leader du parti nationaliste Fidesz, souhaitait faire valider sa politique anti-réfugiés, appelant le pays à voter contre les quotas que souhaite instaurer la Commission européenne. Le pays, à l’instar de plusieurs autres en Europe de l’Est, se borne à refuser l’accueil des réfugiés. Le gouvernement a ainsi ordonné la construction d'un mur - désormais achevé - le long de la frontière avec la Serbie.
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