Sur le vif
« Souchien » avec ou sans tiret ? Le tribunal correctionnel de Toulouse rendra son verdict le 25 janvier prochain dans l'affaire qui oppose la porte-parole du Parti des Indigènes, Houria Bouteldja, à l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française (Agrif).
Le 21 juin 2007, Houria Bouteldja utilisait le néologisme « souchien » dans l’émission « Ce soir ou (jamais!) » sur France 3. Un terme qui a choqué Bernard Antony, président de l'Agrif et ancien député européen du FN. Il avait alors porté plainte contre la militante antiracisme pour « injure raciale », l'accusant d'avoir voulu dire « sous-chien ».
Une version rejetée par Houria Bouteldja qui affirmait au tribunal vouloir dénoncer « la montée du racisme et la crispation sur l'identité française mythique » mais qu'il ne s'agissait en aucun cas « d'un jeu de mots avec sous-chien mais d'un néologisme qui avait par ailleurs déjà été employé par Monsieur Borloo dans une autre émission ».
L'utilisation de ce mot est une insulte volontaire selon l'Agrif, qui estime qu'il s'inscrit dans un discours « délibérément injurieux et anti-blancs » de la part de la porte-parole du PIR. Verdict le 25 janvier. Houria Bouteldja risque six mois de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 3 600 euros.
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