Sur le vif
Trois lycéens proches de la mouvance néonazie ont été condamnés mardi 23 mars à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour avoir tagué des inscriptions racistes, dans la nuit du 7 au 8 février, sur la Grande Mosquée de la ville.
Des sanctions qui paraissent bien légères au vu de la gravité des faits, dont les personnes incriminées, âgés de 18 à 20 ans, ont reconnu être les auteurs. Tous trois inscrits dans le même lycée technique et professionnel de Saint-Etienne, les jeunes ont exprimé leurs i[« regrets »].
Ils ont toutefois tenté d’expliquer leur geste sur le compte de leur état d’ébriété, de l’agression d’un de leurs camarades agressé par une personne d’origine étrangère et de la colère née de la consultation de sites Internet « anti-Français » selon eux.
Selon leur avocate, « ils paient déjà très cher leurs actes, car ils risquent de ne pas pouvoir réintégrer leur établissement scolaire et donc de poursuivre leur formation qui n’existe nulle part ailleurs en France », celle d'armurier.
Les lycéens devront aussi indemniser les associations de lutte contre le racisme, l’Association socio-culturelle marocaine de Saint-Etienne et le Conseil régional du culte musulman qui s'étaient constitués partie civile à hauteur de 13 000 € au lieu des 30 000 € demandés au titre du préjudice matériel et moral.
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Ils ont toutefois tenté d’expliquer leur geste sur le compte de leur état d’ébriété, de l’agression d’un de leurs camarades agressé par une personne d’origine étrangère et de la colère née de la consultation de sites Internet « anti-Français » selon eux.
Selon leur avocate, « ils paient déjà très cher leurs actes, car ils risquent de ne pas pouvoir réintégrer leur établissement scolaire et donc de poursuivre leur formation qui n’existe nulle part ailleurs en France », celle d'armurier.
Les lycéens devront aussi indemniser les associations de lutte contre le racisme, l’Association socio-culturelle marocaine de Saint-Etienne et le Conseil régional du culte musulman qui s'étaient constitués partie civile à hauteur de 13 000 € au lieu des 30 000 € demandés au titre du préjudice matériel et moral.
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