Le contenu du colis du Ramadan en 2010.
« C’est un colis symbolique, une pensée pour ceux qui passent ce mois loin de leur famille », explique Abdelhak Eddouk, aumônier à la prison de Fleury-Mérogis. En ce début de Ramadan, 2 000 colis ont donc été distribués dans les trois bâtiments que compte Fleury-Mérogis. Pour le recevoir, il suffisait aux détenus de s’inscrire à l’avance ; cette aide symbolique n’est pas réservée aux personnes musulmanes. « Nous distribuons un colis à tous ceux qui en font la demande, sans distinction », poursuit M. Eddouk. Une aide bienvenue dans un environnement carcéral où plus de 70 % de la population est musulmane.
Tisser du lien
Des dattes, des fruits secs, du chocolat, des produits alimentaires halal pour rompre le jeûne, mais aussi deux enveloppes timbrées pour garder le contact avec sa famille et ses amis, les colis contiennent quelques grands classiques du Ramadan. Et cette année, une nouveauté ; « j’ai demandé un petit flacon d’huile essentielle senteur de musc, d’après mon expérience je sais que cela plait aux prisonniers », continue l’aumônier.
Pour la distribution, le cérémonial est bien rôdé. Par petites équipes, les bénévoles du SIF et de l’aumônerie passent dans les cellules. Ils en profitent pour discuter avec les détenus et répondre à d’éventuelles questions. « Si je connais le détenu, on en profite pour échanger un peu mais c’est aussi l’occasion de rencontrer ceux que je ne connais pas. » L’aumônier passe ainsi une journée complète de cellule en cellule. Le bâtiment des hommes est le plus peuplé, il reçoit, à lui seul, 1 600 colis. 250 colis sont distribués dans le bâtiment des mineurs et 150 dans la partie réservée aux femmes, une logistique importante pour la plus grande maison d’arrêt d’Europe.
Pour la distribution, le cérémonial est bien rôdé. Par petites équipes, les bénévoles du SIF et de l’aumônerie passent dans les cellules. Ils en profitent pour discuter avec les détenus et répondre à d’éventuelles questions. « Si je connais le détenu, on en profite pour échanger un peu mais c’est aussi l’occasion de rencontrer ceux que je ne connais pas. » L’aumônier passe ainsi une journée complète de cellule en cellule. Le bâtiment des hommes est le plus peuplé, il reçoit, à lui seul, 1 600 colis. 250 colis sont distribués dans le bâtiment des mineurs et 150 dans la partie réservée aux femmes, une logistique importante pour la plus grande maison d’arrêt d’Europe.
Une opération d’envergure
Et pour mettre en place cette logistique importante, le SIF et les aumôneries sont partenaires depuis plusieurs années. « Sinon, nous n’aurions pas le budget », explique M. Eddouk. Car l’opération est d’envergure et l’aumônerie déjà débordée. « Nous ne pouvons assurer la prière du vendredi qu’une fois par mois dans chaque bâtiment. Mais ce n’est pas à cause de l’administration, précise l’aumônier, mais du manque de volontaires pour diriger la prière. »
Pour le SIF, Fleury-Mérogis constitue le « plus gros paquet de colis » du mois de Ramadan. Mais d’autres opérations sont prévues. « Vendredi 5 août, nous organisons une distribution à la maison d’arrêt de Fresnes (94), puis le 9 août à la Santé et ensuite dans plusieurs autres prisons. Il s’agit d’un petit coup de pouce pour jouer la carte de l’apaisement et tisser du lien social », explique Djilali Benaboura, responsable Mission Sociale France pour le SIF.
Les prisons pour mineurs ne sont pas oubliées. L’EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs) de Porcheville (78), recevra 60 colis et celui de Quiévrechain (59), 50. Une façon de partir à la rencontre de ces (très) jeunes détenus, déjà placés derrière des barreaux.
Pour le SIF, Fleury-Mérogis constitue le « plus gros paquet de colis » du mois de Ramadan. Mais d’autres opérations sont prévues. « Vendredi 5 août, nous organisons une distribution à la maison d’arrêt de Fresnes (94), puis le 9 août à la Santé et ensuite dans plusieurs autres prisons. Il s’agit d’un petit coup de pouce pour jouer la carte de l’apaisement et tisser du lien social », explique Djilali Benaboura, responsable Mission Sociale France pour le SIF.
Les prisons pour mineurs ne sont pas oubliées. L’EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs) de Porcheville (78), recevra 60 colis et celui de Quiévrechain (59), 50. Une façon de partir à la rencontre de ces (très) jeunes détenus, déjà placés derrière des barreaux.