Sur le vif
Dès l’annonce de l’incendie qui a ravagé la mosquée de la rue Jeanne-d’Albret, à Auch (Midi-Pyrénées) dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 août, les communiqués officiels condamnant cet acte n’ont pas tardé à pleuvoir, une condamnation d’autant plus ferme que l’origine criminelle a clairement été établie dès lundi.
Mais certains observateurs avaient remarqué qu’aucune haute personnalité de l’État ne s’était déplacée dans cette ville de 25 000 habitants du Gers pour y dénoncer cet acte islamophobe dans un contexte tendu, propice aux amalgames alors que le président François Hollande s’était rendu à Sarre-Union (Bas-Rhin), en février dernier, pour y exprimer son soutien auprès de la communauté juive de France à la suite de la profanation du cimetière confessionnel.
Ce sera chose faite, ce vendredi 28 août : le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve rencontrera en fin de journée les membres et fidèles de la mosquée d’Auch. Il sera accompagné, notamment, d’Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman, et de Dalil boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président d’honneur du CFCM.
À 18 heures, il prononcera un discours devant les élus, les responsables musulmans d’Auch, la délégation du CFCM et les représentants locaux des autres religions. Une allocation fort attendue face à l’émoi suscité par la destruction à 70 % du lieu de culte, inauguré en 2007, et la nécessité de trouver, en concertation avec la préfecture, un emplacement alternatif pour accueillir les quelque 250 fidèles qui se rendent chaque vendredi à la mosquée et ceux qui assisteront à la grande prière de l’Aïd al-Adha, plus grande fête de l’islam, qui aura lieu dans quatre semaines.
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Ce sera chose faite, ce vendredi 28 août : le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve rencontrera en fin de journée les membres et fidèles de la mosquée d’Auch. Il sera accompagné, notamment, d’Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman, et de Dalil boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président d’honneur du CFCM.
À 18 heures, il prononcera un discours devant les élus, les responsables musulmans d’Auch, la délégation du CFCM et les représentants locaux des autres religions. Une allocation fort attendue face à l’émoi suscité par la destruction à 70 % du lieu de culte, inauguré en 2007, et la nécessité de trouver, en concertation avec la préfecture, un emplacement alternatif pour accueillir les quelque 250 fidèles qui se rendent chaque vendredi à la mosquée et ceux qui assisteront à la grande prière de l’Aïd al-Adha, plus grande fête de l’islam, qui aura lieu dans quatre semaines.
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