Bien que le thème principal soit critique, ce film accorde une place non négligeable à l’humour. Les chapitres chronologiques de la deuxième guerre mondiale sont mis en exergue par un joli jeu de lumière céleste. L’islamité des combattants apparaît tout au long du film de façon récurrente et efficace car elle intensifie les séquences dramatiques comme la peur de la mort et de la marche vers l’inconnu.
Le réalisateur Rachid Bouchareb évoque si bien la discrimination dont furent victimes ces soldats « musulmans » et leur révolte que le spectateur peut aisément faire un parallèle avec la volonté d’égalité et d’ascension sociale de l’actuelle jeunesse française dite issue de l’immigration.
La camaraderie, la fraternité et l’amour sont les principaux ingrédients qui composent ce film. Ce long métrage ne reste pas ancré dans un esprit de vindicte historique, sa vertu pédagogique est manifeste pour les nouvelles générations. La dernière séquence du film est à l’image de la France hétéroclite et les éléments historiques mentionnés avant le générique final témoignent d’un signe de reconnaissance de l’Etat français envers ces hommes morts pour sa souveraineté.
Le réalisateur Rachid Bouchareb évoque si bien la discrimination dont furent victimes ces soldats « musulmans » et leur révolte que le spectateur peut aisément faire un parallèle avec la volonté d’égalité et d’ascension sociale de l’actuelle jeunesse française dite issue de l’immigration.
La camaraderie, la fraternité et l’amour sont les principaux ingrédients qui composent ce film. Ce long métrage ne reste pas ancré dans un esprit de vindicte historique, sa vertu pédagogique est manifeste pour les nouvelles générations. La dernière séquence du film est à l’image de la France hétéroclite et les éléments historiques mentionnés avant le générique final témoignent d’un signe de reconnaissance de l’Etat français envers ces hommes morts pour sa souveraineté.
Un film à recommander vivement
On a aimé :
La prestation de Djamel Debouzze, qui incarne le rôle d’un combattant algérien, est magistrale car elle tangue entre humour et tragédie.
Les références à l’Islam sont nombreuses notamment à travers la récitation de la Fatiha, la chahada ou de la sourate An Nasr (Les secours, S110).
L’humour et la dimension didactique du film.
On a moins aimé :
La participation des combattants venant d’Afrique noire n'est pas suffisamment mise en valeur.
La prestation de Djamel Debouzze, qui incarne le rôle d’un combattant algérien, est magistrale car elle tangue entre humour et tragédie.
Les références à l’Islam sont nombreuses notamment à travers la récitation de la Fatiha, la chahada ou de la sourate An Nasr (Les secours, S110).
L’humour et la dimension didactique du film.
On a moins aimé :
La participation des combattants venant d’Afrique noire n'est pas suffisamment mise en valeur.
Indigènes, 2h08 min
Réalisé par Rachid Bouchareb, 2006
En salle depuis le 27 septembre 2006
Réalisé par Rachid Bouchareb, 2006
En salle depuis le 27 septembre 2006