Des centaines d’Indonésiens ont manifesté, jeudi 12 janvier, à Jakarta pour appeler au maintien des lois limitant la vente d'alcool dans le premier pays musulman au monde.
La Constitution indonésienne garant la liberté de culte et près de 15 % de la population du pays n'est pas de confession musulmane. En vertu des règlements, les boissons alcoolisées sont classées en trois catégories : A (avec une teneur en alcool de 5 % ou moins), B (au-dessus de 5 à 20%) et C (au-dessus de 20 à 55%). La vente d'alcool classé comme B et C est limité à des lieux tels les hôtels et restaurants, tandis que l'alcool classé A, comme la bière, est vendu partout.
Une levée des limitations d’alcool permettrait la vente de toutes les catégories d’alcool dans tous lieux, ce qui inquiète le Majlis Ulama (Conseil des savants) d’Indonésie, la plus haute instance religieuse, estimant que « les boissons alcoolisées sont une des sources de la criminalité ».
Les protestataires, qui se sont retrouvés devant le ministère de l'Intérieur, accusent ce dernier de céder aux demandes des producteurs d’alcool et qualifient toute révision législative dans ce domaine d’« immoral ». Face à l’ampleur de la polémique, le ministre de l’Intérieur a démenti la révision de la réglementation.
La Constitution indonésienne garant la liberté de culte et près de 15 % de la population du pays n'est pas de confession musulmane. En vertu des règlements, les boissons alcoolisées sont classées en trois catégories : A (avec une teneur en alcool de 5 % ou moins), B (au-dessus de 5 à 20%) et C (au-dessus de 20 à 55%). La vente d'alcool classé comme B et C est limité à des lieux tels les hôtels et restaurants, tandis que l'alcool classé A, comme la bière, est vendu partout.
Une levée des limitations d’alcool permettrait la vente de toutes les catégories d’alcool dans tous lieux, ce qui inquiète le Majlis Ulama (Conseil des savants) d’Indonésie, la plus haute instance religieuse, estimant que « les boissons alcoolisées sont une des sources de la criminalité ».
Les protestataires, qui se sont retrouvés devant le ministère de l'Intérieur, accusent ce dernier de céder aux demandes des producteurs d’alcool et qualifient toute révision législative dans ce domaine d’« immoral ». Face à l’ampleur de la polémique, le ministre de l’Intérieur a démenti la révision de la réglementation.