« Lorsqu'il y en a un, ça va, c'est lorsqu'il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. » On se souvient encore tous des propos tenus par Brice Hortefeux en septembre 2009, lors de l'université d'été de l'UMP à Seignosse, à l’encontre des personnes d'origine maghrébine.
Le ministre de l’Intérieur sera finalement rejugé le 9 juin prochain par la cour d'appel de Paris. La cour d'appel a examiné, mercredi 5 janvier, la recevabilité des poursuites intentées par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), la seule des quatre associations à continuer à poursuivre le ministre, qui avait fait appel de la décision rendue en juin 2010.
Jugé en avril 2010, ce dernier avait été condamné, en juin, à 750 euros d'amende et 2 000 euros de dommages et intérêts au MRAPpour injure raciale. Brice Hortefeux continue d'affirmer bec et ongle que ces propos concernaient les Auvergnats et non les Arabes.
Mais, depuis novembre, l'ex-militant UMP, Amine Benalia-Brouch, apparu sur la vidéo pour laquelle Brice Hortefeux a été condamné, a récemment déclaré avoir menti pour protéger le ministre et avoir été victime de « pressions » pour conforter la thèse des Auvergnats. Ce fait nouveau ne manquera pas de mettre le ministre dans de sales draps.
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