« L’islam est une saloperie. » Christine Tasin a été jugée pour provocation à la haine raciale, mercredi 2 juillet, par le tribunal correctionnel de Belfort pour ses propos islamophobes tenus à l’encontre de membres de la communauté musulmane à l’occasion de l’Aïd al-Adha, le 15 octobre 2013. La présidente du mouvement islamophobe Résistance républicaine avait en outre déclaré combien elle est fière de servir la cause de « la haine de l’islam ».
Trois mois de prison avec sursis et 3 000 euros d'amende ont été requis contre la militante d’extrême droite, qui revendique également la paternité des « Assises contre l’islamisation », venue habillée en bleu, blanc et rouge au tribunal.
Son avocat a invoqué la liberté d’expression de sa cliente, enseignante à la retraite, estimant qu’elle devait être relaxée car « il n'y a pas de désignation d'un groupe précis, l'islam ce n'est pas les musulmans ».
« On en a un peu ras-le-bol que l’islamophobie soit banalisée, on ne peut pas déverser des flots de haine sans être condamné », a fait savoir Olivier Benamirouche, responsable de la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI) à Belfort, cité par France Bleu. C’est ce militant qui a eu un vif échange avec Christine Tasin le jour de l’Aïd.
« Quand Mme Tasin dit que l'islam est une saloperie, elle viole les restrictions de la loi française. Ce sont des propos qui sont de nature à susciter le rejet des musulmans en les désignant comme un danger pour la France », a estimé le procureur Alexandre Chevrier lors de l'audience, pour qui la liberté d'expression n'est pas une raison à l'islamophobie outrancière de Christine Tasin.
Le verdict du tribunal est attendu pour le 8 août.
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Son avocat a invoqué la liberté d’expression de sa cliente, enseignante à la retraite, estimant qu’elle devait être relaxée car « il n'y a pas de désignation d'un groupe précis, l'islam ce n'est pas les musulmans ».
« On en a un peu ras-le-bol que l’islamophobie soit banalisée, on ne peut pas déverser des flots de haine sans être condamné », a fait savoir Olivier Benamirouche, responsable de la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI) à Belfort, cité par France Bleu. C’est ce militant qui a eu un vif échange avec Christine Tasin le jour de l’Aïd.
« Quand Mme Tasin dit que l'islam est une saloperie, elle viole les restrictions de la loi française. Ce sont des propos qui sont de nature à susciter le rejet des musulmans en les désignant comme un danger pour la France », a estimé le procureur Alexandre Chevrier lors de l'audience, pour qui la liberté d'expression n'est pas une raison à l'islamophobie outrancière de Christine Tasin.
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