Surexposées, les femmes portant le voile intégral tentent, tant bien que mal, de garder leur vêtement malgré la loi d’interdiction du niqab dans les lieux public mise en place depuis le 11 avril.
Ce n’est pas le cas d’une femme en niqab qui a vu sa vie basculer samedi 16 avril. Pourtant, cette journée avait tout pour être belle. Le soleil était au rendez-vous. En ces vacances de Pâques, une femme a décidé d’emmener son fils de 13 ans à un zoo de Seine et Marne (77).
Soudainement, ils sont violemment pris à parti par trois individus. Voulant sans doute jouer les « policiers », les agresseurs - deux hommes et une femme - l’ont insultée, agressée physiquement et arrachée son niqab, estimant que celle-ci n’était pas en droit de se trouver en ce lieu. Ils l’ont également plaqué contre un grillage, alors que celle-ci tenait son enfant dans ses bras, rapporte le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).
Ce n’est pas le cas d’une femme en niqab qui a vu sa vie basculer samedi 16 avril. Pourtant, cette journée avait tout pour être belle. Le soleil était au rendez-vous. En ces vacances de Pâques, une femme a décidé d’emmener son fils de 13 ans à un zoo de Seine et Marne (77).
Soudainement, ils sont violemment pris à parti par trois individus. Voulant sans doute jouer les « policiers », les agresseurs - deux hommes et une femme - l’ont insultée, agressée physiquement et arrachée son niqab, estimant que celle-ci n’était pas en droit de se trouver en ce lieu. Ils l’ont également plaqué contre un grillage, alors que celle-ci tenait son enfant dans ses bras, rapporte le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).
Un dépôt de plainte enregistré
Des témoins de la violence de cette scène sont alors intervenus pour s’interposer, entrainant la fuite des agresseurs. La victime s’est immédiatement rendue au commissariat afin d’y déposer plainte pour violences aggravées et insultes à caractère racial.
« Moins d’une semaine après la mise en application de la loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, la violence de cette agression ne doit pas laisser les autorités publiques indifférentes. Il relève de leur responsabilité de retrouver et poursuivre les auteurs de cette agression afin de s’assurer que nul ne se permette de se substituer aux représentants des forces de l’ordre », a déclaré le CCIF par communiqué.
« Moins d’une semaine après la mise en application de la loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, la violence de cette agression ne doit pas laisser les autorités publiques indifférentes. Il relève de leur responsabilité de retrouver et poursuivre les auteurs de cette agression afin de s’assurer que nul ne se permette de se substituer aux représentants des forces de l’ordre », a déclaré le CCIF par communiqué.
Des agressions fréquentes
L’association dénonce au passage « l’atmosphère délétère qui règne, provoquée par la succession de lois visant les citoyens et citoyennes de confession musulmane » qui rendent propices et fréquents « des agressions de ce type ». Selon le dernier rapport du CCIF, la femme reste la principale victime des actes anti-musulmans. Sur les 152 cas recensés, les trois quart concernent celles-ci.
Cette nouvelle affaire fait écho à celle concernant Fatima Ouhamma. Cette mère de famille s’était vue refuser, quelques jours avant l’entrée en vigueur de la loi, l’accès au collège de son fils au motif qu’elle portait un voile, qui n’avait pourtant rien d’intégral.
Cette nouvelle affaire fait écho à celle concernant Fatima Ouhamma. Cette mère de famille s’était vue refuser, quelques jours avant l’entrée en vigueur de la loi, l’accès au collège de son fils au motif qu’elle portait un voile, qui n’avait pourtant rien d’intégral.