Sur le vif
L’auteur présumé des tirs et des jets de grenade sur une mosquée du Mans (Sarthe), dans la foulée de l’attentat contre Charlie Hebdo, a été interpellé, lundi 12 janvier, à Coulaines, une ville voisine, où il réside.
L’homme, un infirmier psychiatrique à la retraite de 69 ans, a été interpellé après avoir tiré sur un de ses voisins avec une carabine, suite à un différend. Cinq douilles de calibre 22 long rifle retrouvées sur les lieux ont permis aux policiers de faire le rapprochement avec celles trouvées après l’attaque de la mosquée.
Le retraité au casier judiciaire vierge a alors avoué. « Le Coulainais a reconnu les faits de la mosquée », a indiqué Philippe Varin, le procureur de la République au Mans. Les résultats des analyses ADN ont par ailleurs confirmé son implication.
L’ancien infirmier, qui se présente comme un lecteur de Charlie Hebdo, a expliqué aux forces de l’ordre que « l'attentat l'avait bouleversé et qu'il avait voulu réagir »... en lançant trois grenades d’exercice au dessus du mur de la mosquée et en tirant des coups de feu sur les murs de l’édifice.
Il a agi « par réaction islamophobe suite aux attentats survenus à Paris la semaine dernière », a souligné le procureur, à l'heure où les actes antimusulmans se sont multipliés depuis les attentats. Déféré mercredi 14 janvier, l’auteur des tirs est jugé en comparution immédiate au Mans.
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L’homme, un infirmier psychiatrique à la retraite de 69 ans, a été interpellé après avoir tiré sur un de ses voisins avec une carabine, suite à un différend. Cinq douilles de calibre 22 long rifle retrouvées sur les lieux ont permis aux policiers de faire le rapprochement avec celles trouvées après l’attaque de la mosquée.
Le retraité au casier judiciaire vierge a alors avoué. « Le Coulainais a reconnu les faits de la mosquée », a indiqué Philippe Varin, le procureur de la République au Mans. Les résultats des analyses ADN ont par ailleurs confirmé son implication.
L’ancien infirmier, qui se présente comme un lecteur de Charlie Hebdo, a expliqué aux forces de l’ordre que « l'attentat l'avait bouleversé et qu'il avait voulu réagir »... en lançant trois grenades d’exercice au dessus du mur de la mosquée et en tirant des coups de feu sur les murs de l’édifice.
Il a agi « par réaction islamophobe suite aux attentats survenus à Paris la semaine dernière », a souligné le procureur, à l'heure où les actes antimusulmans se sont multipliés depuis les attentats. Déféré mercredi 14 janvier, l’auteur des tirs est jugé en comparution immédiate au Mans.
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