Sur le vif
Après les mosquées de Saint-Armand-les-Eaux (Nord) et Montbéliard (Doubs), c’est au tour de la mosquée de Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, de faire l’objet d’acte de vandalisme.
Les fidèles venus accomplir la prière du matin samedi 19 novembre ont en effet découvert avec stupeur leur mosquée recouverte de tags et d’inscriptions racistes tels que « Islam hors d’Europe ». Le tout à la peinture noire et accompagné de croix gammées et du chiffre 88, qui signifie « Heil Hitler », le H représentant la 8e lettre de l'alphabet.
Le ou les auteurs du vandalisme ont également tenté d’incendier le lieu de culte, dont la porte d’entrée est partiellement endommagée. Un engin incendiaire a d’ailleurs été découvert par la police scientifique à leur arrivée.
Depuis, les tags ont été effacés par les employés municipaux. Une enquête pour « dégradation de monument public ou religieux et tentative de destruction par incendie » a été ouverte et l'association cultuelle devrait déposer plainte en début de semaine.
Pierre Camani, sénateur et président du conseil général, a fait part de son indignation et a fermement condamné ces actes odieux. « Il ne peut y avoir de place dans notre République ni pour le racisme et la xénophobie, ni pour de quelconque manifestation d'intolérance religieuse », a-t-il déclaré. Le préfet de Lot-et-Garonne, Bernard Schmeltz s'est également déclaré indigné « face à ces actes inqualifiables, lâches et stupides » et a adressé « sa sympathie et toute sa solidarité à la communauté musulmane ».
Le procureur de la République d’Agen, qui a rendu visite aux gestionnaires de l’édifice religieux avec François Drapé, directeur de cabinet du préfet et Patrick Cassany, le premier adjoint au maire de Villeneuve-sur-Lot, a été saisi de l’affaire. Il a annoncé que la police renforcerait les rondes autour de la mosquée afin de garantir la sécurité des 160 fidèles qui fréquentent régulièrement le lieu.
De son côté, le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) « salue la proposition de la préfecture de Lot qui prévoie de multiplier les patrouilles de police et de gendarmerie autour des lieux de culte du département » et appelle de ses vœux la généralisation de ce type de dispositif « à toutes les régions à risque ».
Lire aussi :
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Islamophobie : une mosquée, cible de tags racistes lors de l'Aïd
Le CCIF décrète l’état d’urgence face à l’islamophobie
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Le ou les auteurs du vandalisme ont également tenté d’incendier le lieu de culte, dont la porte d’entrée est partiellement endommagée. Un engin incendiaire a d’ailleurs été découvert par la police scientifique à leur arrivée.
Depuis, les tags ont été effacés par les employés municipaux. Une enquête pour « dégradation de monument public ou religieux et tentative de destruction par incendie » a été ouverte et l'association cultuelle devrait déposer plainte en début de semaine.
Pierre Camani, sénateur et président du conseil général, a fait part de son indignation et a fermement condamné ces actes odieux. « Il ne peut y avoir de place dans notre République ni pour le racisme et la xénophobie, ni pour de quelconque manifestation d'intolérance religieuse », a-t-il déclaré. Le préfet de Lot-et-Garonne, Bernard Schmeltz s'est également déclaré indigné « face à ces actes inqualifiables, lâches et stupides » et a adressé « sa sympathie et toute sa solidarité à la communauté musulmane ».
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