L’armée israélienne aurait couvert un trafic d’organes prélevés sur le corps de Palestiniens pendant les années 1990. La rumeur, lancée en août dernier, par un tabloïd suédois, s’est finalement révélée être vraie.
Le docteur Jehuda Hiss, ancien directeur de l’institut médico-légal israélien de 1988 à 2004, a avoué, ce week-end, sur la deuxième chaîne de télévision publique israélienne que des organes avaient été prélevés sur des cadavres de Palestiniens « de manière extrêmement informelle ». Le prélèvement de la peau, de la cornée, des valves cardiaques et des os de cadavres se faisaient également, dans une moindre mesure, sur des soldats israéliens à destination de citoyens israéliens. Dans tous les cas, « aucune autorisation n’était demandée à la famille », a-t-il déclaré.
Dans ses aveux, le docteur Hiss raconte comment les médecins dissimulaient le prélèvement illégal de la cornée. « Nous fermions les paupières avec de la colle » et « nous ne prenions pas de cornée quand nous savions que les familles ouvriraient les yeux ».
L’article suédois avait attiré la colère des autorités israéliennes, qui ont immédiatement qualifié les informations de « diffamatoires » et d'« antisémites ». En réponse à ce reportage, l'armée israélienne vient d'admettre, dans un récent communiqué, l'existence de ces faits. « Ces activités ont cessé il y a dix ans, et cela n'arrive plus », précise-t-on. Mais le mal est fait, en toute violation des principes et des valeurs humanitaires.
Reste à voir maintenant comment les autorités israéliennes réagiront concrétement face à ce scandale. Un député arabe israélien a d'ores et déjà appelé le ministère de la Santé à ouvrir une enquête sur l'identité des personnes ayant subi les prélèvements illégaux.
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