La Cisjordanie, bien qu’occupée par Israël depuis 1967, n’appartient pas à l’État hébreu au regard du droit international. Mais les pressions de l’extrême droite israélienne ont fini par payer.
Le gouvernement a annoncé, dimanche 21 février, par la voix de son Premier ministre Benyamin Netanyahu, son intention d’inscrire deux hauts lieux saints de Bethléem et de Hébron en Cisjordanie − Judée-Samarie pour les colons − au patrimoine des sites historiques d'Israël.
Il s’agit du Tombeau de Rachel, situé à l’entrée de Bethléem, et de la Mosquée d’Ibrahim (Abraham), appelé Caveau des patriarches, tous deux sous contrôle israélien. Âprement disputé par les Palestiniens et les Israéliens, ce lieu, divisé en deux parties, l’une pour les musulmans et l’autre pour les juifs, est souvent source de vives tensions entre les deux camps depuis le massacre de 29 Palestiniens dans une salle de prière par un colon israélien en 1994.
Le gouvernement israélien a alloué un budget d’environ 107 millions de dollars pour réhabiliter et préserver 150 sites historiques en Israël. La liste initiale ne comprenait pas ces deux lieux saints. L’Autorité palestinienne a dénoncé cette décision du gouvernement « conforme à la politique israélienne de renforcement de l'occupation en violation flagrante du droit international ». En réponse à celle-ci, des heurts entre Palestiniens et soldats israéliens ont éclaté ce lundi.
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