En Israël, les Africains sont pris pour cible. Un foyer d’immigrés érythréens a été incendié, lundi 4 juin, dans le centre de Jérusalem. L’acte criminel est raciste. L’inscription « Quittez le quartier » a été retrouvée sur les murs du bâtiment.
«Deux personnes ont été légèrement blessées par inhalation de fumée et hospitalisées », a indiqué Micky Rosenfeld, le porte-parole de la police. «Une équipe d’enquêteurs a été spécialement constituée et la police recherche des suspects », a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, les violences à l’égard des immigrés africains s’intensifient dans le pays. Dernièrement, dans le sud de Tel-Aviv, un millier d’Israéliens scandant « Les nègres dehors » avaient manifesté pour demander le renvoi des immigrés clandestins africains. La manifestation avait alors dégénéré. Des manifestants avaient pillé des magasins tenus par des Africains et endommagé des voitures les transportant.
Le gouvernement a aussi pris pour cible les immigrés clandestins. « Il faut mettre ces illégaux derrière les barreaux dans des centres de détention et de rétention, puis les renvoyer chez eux, car ils viennent prendre le travail des Israéliens et il faut protéger le caractère juif de l’Etat d’Israël », avait vociféré le ministre israélien de l’Intérieur Elie Yishaï. Si on ne fait rien, « ils seront bientôt un demi-million voire un million, on ne pas accepter de perdre ainsi notre pays », avait-il déploré au sujet des immigrés venant principalement du Soudan et d’Erythrée.
Le gouvernement a décidé de faire la chasse aux clandestins. Depuis trois ans, près de 60 000 migrants « illégaux » se sont installés en Israël. Et depuis décembre, on estime qu’ils sont environ 2 000 par mois à entrer dans le pays via l’Egypte, selon le ministère israélien de l'Intérieur. Depuis dimanche 3 juin, une loi prévoit même jusqu’à trois ans de prison pour les sans-papiers. Les associations de défense des droits de l’homme dénoncent une loi « inhumaine ».
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«Deux personnes ont été légèrement blessées par inhalation de fumée et hospitalisées », a indiqué Micky Rosenfeld, le porte-parole de la police. «Une équipe d’enquêteurs a été spécialement constituée et la police recherche des suspects », a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, les violences à l’égard des immigrés africains s’intensifient dans le pays. Dernièrement, dans le sud de Tel-Aviv, un millier d’Israéliens scandant « Les nègres dehors » avaient manifesté pour demander le renvoi des immigrés clandestins africains. La manifestation avait alors dégénéré. Des manifestants avaient pillé des magasins tenus par des Africains et endommagé des voitures les transportant.
Le gouvernement a aussi pris pour cible les immigrés clandestins. « Il faut mettre ces illégaux derrière les barreaux dans des centres de détention et de rétention, puis les renvoyer chez eux, car ils viennent prendre le travail des Israéliens et il faut protéger le caractère juif de l’Etat d’Israël », avait vociféré le ministre israélien de l’Intérieur Elie Yishaï. Si on ne fait rien, « ils seront bientôt un demi-million voire un million, on ne pas accepter de perdre ainsi notre pays », avait-il déploré au sujet des immigrés venant principalement du Soudan et d’Erythrée.
Le gouvernement a décidé de faire la chasse aux clandestins. Depuis trois ans, près de 60 000 migrants « illégaux » se sont installés en Israël. Et depuis décembre, on estime qu’ils sont environ 2 000 par mois à entrer dans le pays via l’Egypte, selon le ministère israélien de l'Intérieur. Depuis dimanche 3 juin, une loi prévoit même jusqu’à trois ans de prison pour les sans-papiers. Les associations de défense des droits de l’homme dénoncent une loi « inhumaine ».
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