Jean-Luc Mélenchon a le vent en poupe. Donné comme le nouveau troisième homme au premier tour de l’élection présidentielle avec 15 % d’intention de vote, le leader du Front de gauche entend défier l’autre Front de la campagne, le Front national. Il était à la Grande Borne à Grigny (91), dimanche 1er avril, pour un meeting tourné vers la « révolution citoyenne » en banlieue.
Un meeting en plain air devant 1 000 à 2 000 personnes, indique Le Parisien. Louant la « patience des banlieues », Jean-Luc Mélenchon a appelé les habitants à ne pas « laisser le ghetto s’installer (leur) propre cœur ». La nouvelle révélation des sondages en a profité pour (re)présenter quelques mesures phares de sa campagne : le SMIC à 1 700 euros et une tarification sociale des biens élémentaires. Une séance d’échange avec des habitants de Grigny a pourtant « manqué de spontanéité » d’après Le Parisien, car « les interlocuteurs, sélectionnés à l’avance, avaient beau se déclarer "simples habitants de Grigny", ils ont systématiquement applaudi à tout rompre le nom des élus communistes présents, y compris les moins connus ! », a relevé le journal.
Un intérêt pour les banlieues que Jean-Luc Mélenchon avait déjà voulu marquer en célébrant la cérémonie en l’honneur des soldats assassinés à Toulouse et à Montauban, depuis le 93 avec la « France bigarrée ». En février dernier, le candidat avait pourtant déçu les responsables du collectif AC Le Feu en ne se rendant pas, lui-même, au siège du ministère de la Crise des banlieues, pourtant porteur de mesures à l’attention de ces territoires fragilisés.
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Un meeting en plain air devant 1 000 à 2 000 personnes, indique Le Parisien. Louant la « patience des banlieues », Jean-Luc Mélenchon a appelé les habitants à ne pas « laisser le ghetto s’installer (leur) propre cœur ». La nouvelle révélation des sondages en a profité pour (re)présenter quelques mesures phares de sa campagne : le SMIC à 1 700 euros et une tarification sociale des biens élémentaires. Une séance d’échange avec des habitants de Grigny a pourtant « manqué de spontanéité » d’après Le Parisien, car « les interlocuteurs, sélectionnés à l’avance, avaient beau se déclarer "simples habitants de Grigny", ils ont systématiquement applaudi à tout rompre le nom des élus communistes présents, y compris les moins connus ! », a relevé le journal.
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