Sur le vif
Des tags anti-arabes et anti-musulmans ont été retrouvés, mercredi 14 décembre, sur les murs d’une mosquée désaffectée de la partie occidentale de Jérusalem, dominée par les colons israéliens. Parmi les inscriptions, figurent les mots « prix à payer » ou encore « un bon arabe est un arabe mort ».
Selon un employé de la mairie, les auteurs de l’attaque ne sont pas parvenus à pénétrer à l'intérieur de l'édifice, doté d’un minaret mais qui est actuellement utilisé par la municipalité comme entrepôt.
Des colons radicaux et des extrémistes de droite pratiquent une politique de représailles systématiques dite du « prix à payer », qui consiste à attaquer des cibles palestiniennes à chaque fois que les autorités israéliennes prennent des mesures qu'ils jugent hostiles à la colonisation. Plusieurs attaques de mosquées ont ainsi été organisées ces derniers mois, notamment en Cisjordanie, sans que les coupables ne soient réellement inquiétés.
En parallèle, la mairie de Jérusalem a annoncé mercredi la réouverture de la rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées après avoir décidé deux jours plus tôt de sa fermeture pour des raisons de sécurité. Cette décision avait déclenché les protestations des Palestiniens et de la Jordanie, pour qui il s'agissait d'un prélude à la démolition d'Al-Aqsa. Cette rampe, qui mène à la porte des Maghrébins, est l'une des entrées de l'esplanade des Mosquées et est la seule par laquelle les non-musulmans, juifs et touristes, sont autorisés à passer à l'esplanade à des horaires précis.
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Selon un employé de la mairie, les auteurs de l’attaque ne sont pas parvenus à pénétrer à l'intérieur de l'édifice, doté d’un minaret mais qui est actuellement utilisé par la municipalité comme entrepôt.
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