Depuis qu’Eva Joly a proposé, mercredi 11 janvier, de rendre férié les jours de l’Aïd el-Kébir et de Kippour, les réactions se sont multipliées au sein de la classe politique.
Le Parti socialiste et l’UMP se sont opposés à l’idée formulée par la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle qui a émis le souhait que « chaque religion ait un égal traitement dans l'espace public ». La loi de 1905 instaure la neutralité de l'Etat, qui ne doit reconnaître aucun culte mais plusieurs dates du calendrier chrétien sont des jours fériés.
« Notre pays a des racines qui sont des racines chrétiennes. Chacun doit pouvoir y trouver sa place. On a une tradition, on a une histoire. On ne va pas gommer notre histoire. La tolérance dans ce pays ne se construit pas sur la négation de ce qui est notre histoire », a réagi Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Sa proposition ne fait pas non plus consensus au sein de son propre parti. Pascal Durand, un des porte-paroles d'EELV a déclaré être opposé à cette idée « à titre personnel » : « Je pense que c'est une proposition de nature à remettre en cause certains éléments du contrat collectif républicain. Porter atteinte au principe de laïcité en demandant à la République d'instaurer de nouveaux jours fériés directement liés aux religions des personnes qui pourraient les revendiquer, je pense qu'il faut y réfléchir. »
Du côté des responsables religieux juifs, on ne s’enthousiasme pas devant cette idée. Le Grand rabbin de France Gilles Bernheim a fait savoir qu'il ne prendrait position sur la proposition « que lorsque les choses seront claires, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ». Le recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur a quant à lui qualifié de « louables » les déclarations de Mme Joly mais estime que cette recommandation ne trouvera pas « une traduction dans le cadre législatif français » à l’heure actuelle.
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Eva Joly plaide pour un jour férié lors de l’Aïd-el-Kebir et Kippour
Mulhouse : un calendrier interreligieux pour 2012
Le Parti socialiste et l’UMP se sont opposés à l’idée formulée par la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle qui a émis le souhait que « chaque religion ait un égal traitement dans l'espace public ». La loi de 1905 instaure la neutralité de l'Etat, qui ne doit reconnaître aucun culte mais plusieurs dates du calendrier chrétien sont des jours fériés.
« Notre pays a des racines qui sont des racines chrétiennes. Chacun doit pouvoir y trouver sa place. On a une tradition, on a une histoire. On ne va pas gommer notre histoire. La tolérance dans ce pays ne se construit pas sur la négation de ce qui est notre histoire », a réagi Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Sa proposition ne fait pas non plus consensus au sein de son propre parti. Pascal Durand, un des porte-paroles d'EELV a déclaré être opposé à cette idée « à titre personnel » : « Je pense que c'est une proposition de nature à remettre en cause certains éléments du contrat collectif républicain. Porter atteinte au principe de laïcité en demandant à la République d'instaurer de nouveaux jours fériés directement liés aux religions des personnes qui pourraient les revendiquer, je pense qu'il faut y réfléchir. »
Du côté des responsables religieux juifs, on ne s’enthousiasme pas devant cette idée. Le Grand rabbin de France Gilles Bernheim a fait savoir qu'il ne prendrait position sur la proposition « que lorsque les choses seront claires, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ». Le recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur a quant à lui qualifié de « louables » les déclarations de Mme Joly mais estime que cette recommandation ne trouvera pas « une traduction dans le cadre législatif français » à l’heure actuelle.
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