Ils vivent dans des pays occidentaux et revendiquent leur histoire et leur appartenance. Des artistes qui n’ont pas peur d’affirmer leur croyance en l’Islam. Ils en font même une force et s’imposent dans les charts internationaux, conquérant un public de plus en plus nombreux. Ils sont aujourd’hui vus comme de véritable ambassadeur du dialogue Orient-Occident.
Kareem Salama : la vague américaine
Il est jeune et éduqué (ingénieur chimiste de formation et diplômé en droit). Il est né et a vécu dans le sud de l’Oklahoma, haut lieu de la vie chrétienne aux Etats-Unis. De ce lieu de naissance, il a gardé la passion pour la musique country. De sa famille, d’origine égyptienne, il a gardé les poèmes arabes et la religion musulmane.
Le département d’Etat américain délégué à la culture ne s’y est pas trompé. Il avait déjà financé pendant l’été 2008, une tournée européenne de l’auteur-compositeur-interprète. Il était d’ailleurs à Paris, le 14 juillet 2008, pour un concert à Eurodisney à l’occasion duquel il avait donné une interview à Saphirnews .
Le show a continué au printemps dernier, cette fois-ci dans les pays du Proche et Moyen-Orient. Kareem Salama a joué au Maroc, au Koweït, en Syrie, en Jordanie, à Jérusalem et au Caire. Pour le département d’Etat américain, qui le sponsorise, cette tournée « peut servir de passerelle entre les Américains et les peuples du Moyen-Orient ».
C’est sur les routes du désert moyen-oriental que Kareem Salama a écrit et composé son prochain album « City of lights » (le 1er mars dans les bacs). Un premier extrait, « Makes me Crazy » , est déjà disponible sur Itunes et le clip est en ligne sur le site Internet officiel du chanteur.
Dans « Makes me Crazy », le chanteur joue sur la référence à Martin Luther King. Ses couplets commencent par « I have a dream », les mots utilisés dans le célèbre discours du pasteur. Dans le rêve de Kareem Salama, les populations pourraient « voir entre le noir et le blanc », « danser dans la rue » ou encore « se trouver un espace dans la vie ».
Le département d’Etat américain délégué à la culture ne s’y est pas trompé. Il avait déjà financé pendant l’été 2008, une tournée européenne de l’auteur-compositeur-interprète. Il était d’ailleurs à Paris, le 14 juillet 2008, pour un concert à Eurodisney à l’occasion duquel il avait donné une interview à Saphirnews .
Le show a continué au printemps dernier, cette fois-ci dans les pays du Proche et Moyen-Orient. Kareem Salama a joué au Maroc, au Koweït, en Syrie, en Jordanie, à Jérusalem et au Caire. Pour le département d’Etat américain, qui le sponsorise, cette tournée « peut servir de passerelle entre les Américains et les peuples du Moyen-Orient ».
C’est sur les routes du désert moyen-oriental que Kareem Salama a écrit et composé son prochain album « City of lights » (le 1er mars dans les bacs). Un premier extrait, « Makes me Crazy » , est déjà disponible sur Itunes et le clip est en ligne sur le site Internet officiel du chanteur.
Dans « Makes me Crazy », le chanteur joue sur la référence à Martin Luther King. Ses couplets commencent par « I have a dream », les mots utilisés dans le célèbre discours du pasteur. Dans le rêve de Kareem Salama, les populations pourraient « voir entre le noir et le blanc », « danser dans la rue » ou encore « se trouver un espace dans la vie ».
La pop anglaise n’est pas en reste
Kareem Salama n’est pas le seul exemple de cette nouvelle génération de chanteurs qui revendiquent leur appartenance religieuse jusqu’à en faire un argument marketing.
L’Anglais d’origine iranienne Sami Yusuf a déjà vendu plus de 5 millions d’exemplaires de ces deux albums « My Ummah » et « Al-Mu'allim ». Il était l’auteur en 2009 du plus grand hit du Ramadan 2009. Sa chanson « You came to Me » est sortie spécialement à l'occasion de cette période pour le moins synonyme de ferveur religieuse. Elle est disponible en plusieurs versions (arabe, anglais, turc et perse). Un succès porté par un concert spécial à Istanbul, auquel ont assisté plus de 250 000 spectateurs.
Le succès de ces chanteurs surfe sur la demande de plus en plus pressante d’une nouvelle génération de musulmans. Ils veulent écouter des textes qui prônent des valeurs qui leur ressemblent, sans sacrifier les rythmes musicaux. Une musique moderne, qui sait fusionner les genres et qui porte un message d’espoir à l'humanité.
L’Anglais d’origine iranienne Sami Yusuf a déjà vendu plus de 5 millions d’exemplaires de ces deux albums « My Ummah » et « Al-Mu'allim ». Il était l’auteur en 2009 du plus grand hit du Ramadan 2009. Sa chanson « You came to Me » est sortie spécialement à l'occasion de cette période pour le moins synonyme de ferveur religieuse. Elle est disponible en plusieurs versions (arabe, anglais, turc et perse). Un succès porté par un concert spécial à Istanbul, auquel ont assisté plus de 250 000 spectateurs.
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