Une polémique honteuse sur fond de racisme anti-arabe, voilà comment décrire « l’affaire » du crachat de Karim Benzema. Le joueur des Bleus a été accusé d’avoir intentionnellement craché après une Marseillaise entonnée lors du match Real Madrid-Chakhtar Donetsk, samedi 21 novembre, en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.
Si l’attaquant du Real Madrid a effectivement craché après l’hymne national, rien ne dit qu’il l’a fait pour marquer son mépris à la France ou aux victimes du terrorisme.
Si l’attaquant du Real Madrid a effectivement craché après l’hymne national, rien ne dit qu’il l’a fait pour marquer son mépris à la France ou aux victimes du terrorisme.
Mais sans surprise, l’extrême droite a très rapidement instrumentalisé son geste. Une polémique dont s’est notamment saisie Nadine Morano pour appeler à l’exclusion de Karim Benzema de l’équipe de France.
Le joueur a réagi mercredi 25 novembre par l’intermédiaire de son avocat pour dénoncer un procès d'intention, se disant « extrêmement choqué de l’interprétation » donnée à son crachat « en général anodin, pratiqué par tous les footballeurs du monde ».
« Un tel crachat n'était pas le bienvenu à ce moment précis, en de telles circonstances, mais Karim Benzema conteste avec fermeté l'interprétation scandaleuse auquel il donne lieu. Bien qu'il n'ait pas à s'en justifier, Karim Benzema tient à rappeler qu'il a manifesté sa totale empathie à l'égard des victimes des attentats qui ont coûté la vie à 130 de nos concitoyens le 13 novembre et à leur famille, par ses publications sur ses comptes Twitter et Instagram », a-t-il fait savoir.
Sur son compte Twitter, il a en effet publié le 14 novembre une photo avec le slogan « Pray for Paris », suivi d’une photo deux jours plus tard où on voit l’équipe madrilène respecter une minute de silence avant un entraînement.
Le joueur a réagi mercredi 25 novembre par l’intermédiaire de son avocat pour dénoncer un procès d'intention, se disant « extrêmement choqué de l’interprétation » donnée à son crachat « en général anodin, pratiqué par tous les footballeurs du monde ».
« Un tel crachat n'était pas le bienvenu à ce moment précis, en de telles circonstances, mais Karim Benzema conteste avec fermeté l'interprétation scandaleuse auquel il donne lieu. Bien qu'il n'ait pas à s'en justifier, Karim Benzema tient à rappeler qu'il a manifesté sa totale empathie à l'égard des victimes des attentats qui ont coûté la vie à 130 de nos concitoyens le 13 novembre et à leur famille, par ses publications sur ses comptes Twitter et Instagram », a-t-il fait savoir.
Sur son compte Twitter, il a en effet publié le 14 novembre une photo avec le slogan « Pray for Paris », suivi d’une photo deux jours plus tard où on voit l’équipe madrilène respecter une minute de silence avant un entraînement.
Karim Benzema, dans la tourmente avec l’affaire de la sex-tape de son coéquipier Mathieu Valbuena, se serait bien passée de cette polémique.