Statue de Nelson Mandela à l’ambassade d’Afrique du Sud de Washington – © Ted Eytan, Flickr
Les liens d’amitiés entre l’Afrique du Sud et la Palestine sont anciens. Nelson Mandela, père de la nation arc-en-ciel, a régulièrement témoigné sa solidarité envers les Palestiniens. C’est donc en vertu de cette amitié que la ville de Johannesburg a décidé d’offrir une statue en bronze de l’ancien président africain le poing levé.
Elle mesure six mètre de haut et pèse près de deux tonnes et trône fièrement à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. Le président Mahmoud Abbas a inauguré la statue mardi 26 avril dans la baptisée Nelson Mandela à cette occasion. Pendant plusieurs jours, des affiches annonçaient l’événement dans la ville et rappelaient des citations de Madiba telles que : « Nous ne serons jamais totalement libres tant que le peuple palestinien ne sera pas libéré. »
Moussa Hadid, maire de Ramallah, estime que la sculpture « symbolise la souffrance partagée » des peuples sud-africain et palestinien. Ce nouveau symbole des liens entre les deux villes jumelées et qui a vocation à devenir une attraction touristique n’a visiblement pas plu aux autorités israéliennes qui ont bloqué l’objet pendant un mois.
Selon Parks Tau, maire de Johannesburg, les douaniers d’Israël ont réclamé des doits de douane « équivalents à dix fois le prix de la statue ». Les droits n’ont finalement pas dû être acquittés. Moussa Hadid a dénoncé cette pratique, déclarant que « Nelson Mandela, qui avait déjà passé 28 ans dans les geôles du régime d'Apartheid en Afrique du Sud, a été de nouveau retenu 30 jours par les autorités israéliennes ». Il ajoute que ce symbole envoie « un message clair au colonisateur et à l'occupant israélien: nous sommes bien plus proches de la liberté que vous ne le pensez ».
Lire aussi :
La conversion à l’islam du petit-fils de Nelson Mandela crée des remous en Afrique du Sud
Netanyahu sèche les funérailles de Mandela, ce qu'il ne dit pas
Tariq Ramadan répond aux musulmans qui mettent Mandela en enfer (vidéo)
Nelson Mandela : une figure de paix célébrée
Elle mesure six mètre de haut et pèse près de deux tonnes et trône fièrement à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. Le président Mahmoud Abbas a inauguré la statue mardi 26 avril dans la baptisée Nelson Mandela à cette occasion. Pendant plusieurs jours, des affiches annonçaient l’événement dans la ville et rappelaient des citations de Madiba telles que : « Nous ne serons jamais totalement libres tant que le peuple palestinien ne sera pas libéré. »
Moussa Hadid, maire de Ramallah, estime que la sculpture « symbolise la souffrance partagée » des peuples sud-africain et palestinien. Ce nouveau symbole des liens entre les deux villes jumelées et qui a vocation à devenir une attraction touristique n’a visiblement pas plu aux autorités israéliennes qui ont bloqué l’objet pendant un mois.
Selon Parks Tau, maire de Johannesburg, les douaniers d’Israël ont réclamé des doits de douane « équivalents à dix fois le prix de la statue ». Les droits n’ont finalement pas dû être acquittés. Moussa Hadid a dénoncé cette pratique, déclarant que « Nelson Mandela, qui avait déjà passé 28 ans dans les geôles du régime d'Apartheid en Afrique du Sud, a été de nouveau retenu 30 jours par les autorités israéliennes ». Il ajoute que ce symbole envoie « un message clair au colonisateur et à l'occupant israélien: nous sommes bien plus proches de la liberté que vous ne le pensez ».
Lire aussi :
La conversion à l’islam du petit-fils de Nelson Mandela crée des remous en Afrique du Sud
Netanyahu sèche les funérailles de Mandela, ce qu'il ne dit pas
Tariq Ramadan répond aux musulmans qui mettent Mandela en enfer (vidéo)
Nelson Mandela : une figure de paix célébrée