Sur le vif
Slimane Hachi, directeur du Centre algérien de recherche préhistorique, anthropologiques et historiques (CNRPAH), a révélé, lundi 29 août, qu’un dossier a été déposé en mars dernier pour que l’Unesco classe au patrimoine mondial de l’humanité, le « raï, chant populaire algérien ».
Pour Abdelkader Bendameche, président du Conseil des des Arts et des Lettres algérien cité par Huffpost Algérie, « le classement du raï comme chant populaire algérien est une volonté de classer ce genre musical et ses textes de poésie tels qu'ils avaient existé au début du siècle dernier comme "forme d'expression musicale et poétique féminine" ».
Slimane Hachi a également informé que, outre le raï, deux autres dossiers ont été déposés pour « la distillation de roses et fleurs » ainsi que le métier de « mesureur d’eau », qui gère l’approvisionnement en eau dans le sud de l’Algérie. Le CRNPAH prépare en outre un dossier maghrébin pour les classements du « couscous », des chants « sraoui » et « achouiq » ainsi que des bijoux traditionnels de Beni Yenni.
L’Algérie a déjà classé six éléments dans la liste représentative du patrimoine de l’humanité : l'ahellil du Gourara, un genre musical et poétique algérien (2008), le costume nuptiale féminin de Tlemcen (2011), le pèlerinage du Rakb de Sidi Cheikh (2013), l'imzad, un violon monocorde traditionnelle de la musique des Touaregs (2013), la fête de Sbeiba à Djanet (2014) et le Sbouâ de Timimoun, une manifestation culturelle qui commémore le Mawlid (2015).
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