Plusieurs établissements privés musulmans ont ouvert leurs portes aux élèves en septembre 2015. De ceux-là figure l’Ecole du savoir, à Blois, qui a organisé une journée portes ouvertes fin mars. Cette école primaire accueille une vingtaine d’élèves entre 3 et 6 ans, le tout dans l’unique classe de maternelle à trois niveaux ouverte pour le moment.
En septembre 2016, ce devrait être au tour d’une classe de CP-CE1 de voir le jour. « Une nouvelle classe est prévue d’ouvrir tous les ans » jusqu’à la troisième et, selon la demande, le développement pourrait aller vite, fait part Bahadir Memis, secrétaire général de l’association Les Fruits du savoir, créée fin 2012 spécifiquement pour porter le projet d’une école musulmane.
Ce courtier en assurances à son compte, qui a intégré l’association un an après sa création, y voyait « un moyen parfait d’être rattaché à une cause, celle de l’éducation ». « On a beaucoup misé sur le projet pédagogique. En tant que musulmans, on se doit de viser l’excellence », déclare, de son côté, Mounya Sbaï, une des initiatrices du projet, qui partage son temps entre le collège public où elle exerce en tant que professeur de mathématiques à Blois et l’Ecole du savoir où elle est directrice.
Pour elle, « le besoin d’offrir de nouvelles méthodes d’apprentissage aux enfants » mais aussi, pour ces derniers, « de renouer avec les valeurs morales » qui tendent à disparaître. A cette fin, elle développe un projet original puisque ce sont trois pédagogies qui ont été choisies pour les enfants « car elles se complètent » : Montessori, Freinet et Reggio Emilia (expliqués par la directrice dans la vidéo).
En septembre 2016, ce devrait être au tour d’une classe de CP-CE1 de voir le jour. « Une nouvelle classe est prévue d’ouvrir tous les ans » jusqu’à la troisième et, selon la demande, le développement pourrait aller vite, fait part Bahadir Memis, secrétaire général de l’association Les Fruits du savoir, créée fin 2012 spécifiquement pour porter le projet d’une école musulmane.
Ce courtier en assurances à son compte, qui a intégré l’association un an après sa création, y voyait « un moyen parfait d’être rattaché à une cause, celle de l’éducation ». « On a beaucoup misé sur le projet pédagogique. En tant que musulmans, on se doit de viser l’excellence », déclare, de son côté, Mounya Sbaï, une des initiatrices du projet, qui partage son temps entre le collège public où elle exerce en tant que professeur de mathématiques à Blois et l’Ecole du savoir où elle est directrice.
Pour elle, « le besoin d’offrir de nouvelles méthodes d’apprentissage aux enfants » mais aussi, pour ces derniers, « de renouer avec les valeurs morales » qui tendent à disparaître. A cette fin, elle développe un projet original puisque ce sont trois pédagogies qui ont été choisies pour les enfants « car elles se complètent » : Montessori, Freinet et Reggio Emilia (expliqués par la directrice dans la vidéo).
S’ajoutent à ces pédagogies l’apprentissage des outils numériques et l'enseignement multilingue aux élèves dès le jeune âge. Au menu, le français (du lundi au mercredi), l’anglais (le jeudi) et l’arabe (le vendredi). « Le tout avec le programme de l’Education nationale : seules les langues changent », précise Mounya Sbaï, qui n’est pas salariée pour ses activités. En revanche, deux professeurs et deux assistants le sont, grâce principalement aux frais de scolarité qui s’élèvent à 80 € par mois et par élève, « entre 100 et 150 € dès septembre 2016 », indique Bahadir Memis.
Comme l’ultramajorité des écoles privées ouvertes, être sous contrat avec l’Etat est un objectif que les responsables de l’Ecole du savoir veulent atteindre. « Le problème n’est pas tant administratif mais il est de trouver des locaux disponibles, plus grands et aux normes », explique le secrétaire des Fruits du savoir, qui déclare avoir des contacts avec la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEM).
L’Ecole du savoir est aujourd’hui la seule en Région Centre-Val de Loire depuis la fermeture brutale de l’école musulmane à La Chapelle-Saint-Mesmin peu après son ouverture en septembre 2014.
Comme l’ultramajorité des écoles privées ouvertes, être sous contrat avec l’Etat est un objectif que les responsables de l’Ecole du savoir veulent atteindre. « Le problème n’est pas tant administratif mais il est de trouver des locaux disponibles, plus grands et aux normes », explique le secrétaire des Fruits du savoir, qui déclare avoir des contacts avec la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman (FNEM).
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