Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé, lundi 20 janvier, le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne (UE) en Centrafrique, où les violences entre musulmans et chrétiens perdurent.
Ce sont 500 hommes qui viendront en appui des forces africaines et françaises déjà sur place. Ce renfort était notamment réclamé par Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui et l’imam Omar Kobine Layama, président de la communauté islamique de la République centrafricaine, qui ont entrepris lundi 20 janvier une tournée en Europe en ce sens.
« Le message est clair. 1600 soldats français et 4400 soldats de la force africaine ne suffisent pas pour faire revenir sécurité en Centrafrique, pays de brousse plus grand que la France. Il y a urgence à ce que l'Union européenne envoie des renforts importants pour sécuriser plus d'axes et désarmer plus de miliciens. La France a ouvert la marche, mais l'Europe ne peut pas se contenter de cela », arguait l'imam au micro de France Info, lundi matin.
L’UE s’est également engagée aux côtés de l’ONU à débloquer près de 500 millions de dollars (environ 370 millions d'euros) pour venir en aide à la Centrafrique en 2014. Par ailleurs, le parlement centrafricain a élu Catherine Samba-Panza, la maire de Bangui, présidente de transition de République Centrafricaine, après la démission forcée de Michel Djotodia, qui n’a pas réussi à ramener le calme dans le pays.
Cette nomination et le renforcement des troupes militaires auront pour défi de mettre fin à une guerre civile marquée par des horreurs.
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Centrafrique : un archevêque et un imam réclament l’aide de l’ONU
Ce sont 500 hommes qui viendront en appui des forces africaines et françaises déjà sur place. Ce renfort était notamment réclamé par Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui et l’imam Omar Kobine Layama, président de la communauté islamique de la République centrafricaine, qui ont entrepris lundi 20 janvier une tournée en Europe en ce sens.
« Le message est clair. 1600 soldats français et 4400 soldats de la force africaine ne suffisent pas pour faire revenir sécurité en Centrafrique, pays de brousse plus grand que la France. Il y a urgence à ce que l'Union européenne envoie des renforts importants pour sécuriser plus d'axes et désarmer plus de miliciens. La France a ouvert la marche, mais l'Europe ne peut pas se contenter de cela », arguait l'imam au micro de France Info, lundi matin.
L’UE s’est également engagée aux côtés de l’ONU à débloquer près de 500 millions de dollars (environ 370 millions d'euros) pour venir en aide à la Centrafrique en 2014. Par ailleurs, le parlement centrafricain a élu Catherine Samba-Panza, la maire de Bangui, présidente de transition de République Centrafricaine, après la démission forcée de Michel Djotodia, qui n’a pas réussi à ramener le calme dans le pays.
Cette nomination et le renforcement des troupes militaires auront pour défi de mettre fin à une guerre civile marquée par des horreurs.
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