Barakacity a fait l’amère expérience du lynchage en Centrafrique à l’heure où les musulmans sont la cible d’un nettoyage ethnique dans ce pays secoué depuis des mois par la guerre civile.
L’ONG dont ses membres sont de confession musulmane s’est rendue à Bangui, la capitale, en ce mois de février pour apporter une aide humanitaire aux victimes du conflit. Mais l’équipe a fait savoir, dimanche 16 février, qu'elle a été attaquée par les anti-balakas, des milices qui se sont fixées pour objectif de persécuter les musulmans. Toutefois, aucun membre n'a été blessé.
Un de ses membres, Saleh, raconte son expérience en ces termes sur les réseaux sociaux : « Quand nous nous sommes retrouvés nez à nez avec les anti-balaka, et qu'ils ont vu que j'étais musulman, ils nous ont insultés, rassemblés des pierres pour nous lapider. Nous avons alors embarqué dans un véhicule pour vite nous sauver de cette situation. Dans la précipitation le convoi chargé de l'évacuation de la population a fait un accident. Excités ! Les anti-balaka étaient réjouis de cet accident. Déterminés à en découdre, c'est à ce moment que l'armée du Burundi a été une opportunité pour que nous puissions nous échapper sous escorte militaire. »
La présence française en Centrafrique n’a jusque là pas porté ses fruits en vue d’un règlement du conflit. La France va même renforcer son contingent armé en envoyant 400 soldats supplémentaires en Centrafrique. 2 000 soldats français seront ainsi déployés sur le territoire.
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Un de ses membres, Saleh, raconte son expérience en ces termes sur les réseaux sociaux : « Quand nous nous sommes retrouvés nez à nez avec les anti-balaka, et qu'ils ont vu que j'étais musulman, ils nous ont insultés, rassemblés des pierres pour nous lapider. Nous avons alors embarqué dans un véhicule pour vite nous sauver de cette situation. Dans la précipitation le convoi chargé de l'évacuation de la population a fait un accident. Excités ! Les anti-balaka étaient réjouis de cet accident. Déterminés à en découdre, c'est à ce moment que l'armée du Burundi a été une opportunité pour que nous puissions nous échapper sous escorte militaire. »
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