L'Union des associations européennes de football (UEFA) et la Fédération internationale de football (FIFA) ont condamné, lundi 5 mai, les récents actes de racisme de supporteurs dans les stades espagnols.
« Je suis terriblement touché. Je ne suis même pas triste, je deviens fâché maintenant. Je suis fâché qu'on n'arrive pas à lutter contre le racisme et la discrimination, surtout contre le racisme », a réagi Sepp Blatter, le président de la FIFA. « Il ne faut pas fermer les stades. Il faut enlever des points ou reléguer une équipe. La première fois où, dans un contexte de compétition, une commission de discipline et de contrôle aura le courage d'enlever des points d'une équipe, ça sera fini », a-t-il préconisé pour lutter contre un racisme persistant dans les stades européens.
L'UEFA, par la voix de son porte-parole, Pedro Pinto, a également condamné « fermement toutes formes de discrimination, y compris la récente attitude raciste de supporteurs en Espagne ». De son côté, tout en condamnant ces agissements, la Ligue espagnole de football a rappelé qu’elle disposait de sanctions « contre la violence, la xénophobie, le racisme et l'intolérance dans le sport ».
Ces réactions surviennent le lendemain d’un match durant lequel Pape Diop, un joueur sénégalais de l’équipe espagnol de Levante, a dû faire face à des cris de singe lancés par des supporteurs auxquels il répliqua en faisant quelques pas de danse.
Une semaine avant, toujours dans un stade espagnol, le joueur Brésilien du FC Barcelone, Dani Alves, était visé par un jet de banane. Le défenseur avait alors mangé un morceau du fruit avant de reprendre le jeu normalement. Sa réaction – véritable pied de nez au racisme – avait permis de mettre un coup de projecteur sur le racisme dans le football, suscitant une vague d'indignation qui a pris de l’ampleur avec la campagne « Nous sommes tous des singes » impulsée sur les réseaux sociaux par son coéquipier brésilien Neymar, également victime de racisme.
Bien que le supporteur ayant jeté une banane à Dani Alves ait été retrouvé et exclu à vie des stades, le monde du football peine encore à lutter efficacement contre un fléau aux antipodes des valeurs sportives qui sévit tout particulièrement dans les stades espagnols et italiens.
« Je suis terriblement touché. Je ne suis même pas triste, je deviens fâché maintenant. Je suis fâché qu'on n'arrive pas à lutter contre le racisme et la discrimination, surtout contre le racisme », a réagi Sepp Blatter, le président de la FIFA. « Il ne faut pas fermer les stades. Il faut enlever des points ou reléguer une équipe. La première fois où, dans un contexte de compétition, une commission de discipline et de contrôle aura le courage d'enlever des points d'une équipe, ça sera fini », a-t-il préconisé pour lutter contre un racisme persistant dans les stades européens.
L'UEFA, par la voix de son porte-parole, Pedro Pinto, a également condamné « fermement toutes formes de discrimination, y compris la récente attitude raciste de supporteurs en Espagne ». De son côté, tout en condamnant ces agissements, la Ligue espagnole de football a rappelé qu’elle disposait de sanctions « contre la violence, la xénophobie, le racisme et l'intolérance dans le sport ».
Ces réactions surviennent le lendemain d’un match durant lequel Pape Diop, un joueur sénégalais de l’équipe espagnol de Levante, a dû faire face à des cris de singe lancés par des supporteurs auxquels il répliqua en faisant quelques pas de danse.
Une semaine avant, toujours dans un stade espagnol, le joueur Brésilien du FC Barcelone, Dani Alves, était visé par un jet de banane. Le défenseur avait alors mangé un morceau du fruit avant de reprendre le jeu normalement. Sa réaction – véritable pied de nez au racisme – avait permis de mettre un coup de projecteur sur le racisme dans le football, suscitant une vague d'indignation qui a pris de l’ampleur avec la campagne « Nous sommes tous des singes » impulsée sur les réseaux sociaux par son coéquipier brésilien Neymar, également victime de racisme.
Bien que le supporteur ayant jeté une banane à Dani Alves ait été retrouvé et exclu à vie des stades, le monde du football peine encore à lutter efficacement contre un fléau aux antipodes des valeurs sportives qui sévit tout particulièrement dans les stades espagnols et italiens.
Le joueur brésilien Neymar avec son fils à l'origine de la campagne "Nous sommes tous des singes".
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