Silence radio sur les actions de la Ligue de défense juive (LDJ). Les heurts qui se sont déroulés le 13 juillet en marge de la manifestation parisienne pour la Palestine, ont fait bondir l'UMP qui a réclamé, mardi 15 juillet, l’interdiction des manifestations de soutien aux Palestiniens.
« Le président de la République a dit que le conflit israélo-palestinien ne doit pas s’importer en France et, bien évidemment, on le soutient totalement sur cette ligne-là », a déclaré à la presse le chef de file des députés UMP, Christian Jacob. « En revanche, nous avons été choqués et scandalisés par la violence et la haine véhiculés dans les manifestations, où on a vu des manifestants s’en prendre de façon haineuse et hostile à nos compatriotes de confession juive », a-t-il poursuivi.
« On attend du gouvernement et du président de la République les mesures les plus fermes (…) Il faut tirer les enseignements de ces manifestations: à partir du moment où les meneurs sont encore à l’initiative avec les drapeaux noirs agités devant les lieux de culte, il n’y a pas d’autre solution que de les interdire, de les disloquer, de les réprimer et de condamner fermement les meneurs », a dit Christian Jacob.
Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l’UMP, a pris une position similaire. « Je demande au gouvernement qu’un certain nombre de manifestations et de rassemblements soient interdits et qu’il y ait une grande vigilance de la part des forces de l’ordre », a-t-il déclaré sur France Inter.
La veille, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a aussi appelé à l'interdiction des manifestations pro-palestiniennes. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé aux préfets de « redoubler de vigilance » et d'interdire les manifestations en cas de « risques avérés de troubles à l'ordre public ».
Au diapason avec le Premier ministre, Manuel Valls, François Hollande a déclaré, au cours de l'interview télévisée du 14-Juillet, que « le conflit israélo-palestinien ne peut pas s'importer ». « Il ne peut pas y avoir de dérives et de débordements, d'intrusion ou de volonté d'intrusion dans des lieux de culte, que ce soient des synagogues comme cela s'est passé hier, mais je dirais la même chose pour des mosquées, des églises, des temples », a affirmé le chef de l'Etat.
Toutes les dérives sont condamnables. Cependant, il est à noter qu'elles ne proviennent pas des organisateurs de la manifestation et qu'aucune condamnation ou mesure contre la LDJ, qui était derrière les débordements aux abords des synagogues, n'a été livrée par les autorités.
« Le président de la République a dit que le conflit israélo-palestinien ne doit pas s’importer en France et, bien évidemment, on le soutient totalement sur cette ligne-là », a déclaré à la presse le chef de file des députés UMP, Christian Jacob. « En revanche, nous avons été choqués et scandalisés par la violence et la haine véhiculés dans les manifestations, où on a vu des manifestants s’en prendre de façon haineuse et hostile à nos compatriotes de confession juive », a-t-il poursuivi.
« On attend du gouvernement et du président de la République les mesures les plus fermes (…) Il faut tirer les enseignements de ces manifestations: à partir du moment où les meneurs sont encore à l’initiative avec les drapeaux noirs agités devant les lieux de culte, il n’y a pas d’autre solution que de les interdire, de les disloquer, de les réprimer et de condamner fermement les meneurs », a dit Christian Jacob.
Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l’UMP, a pris une position similaire. « Je demande au gouvernement qu’un certain nombre de manifestations et de rassemblements soient interdits et qu’il y ait une grande vigilance de la part des forces de l’ordre », a-t-il déclaré sur France Inter.
La veille, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a aussi appelé à l'interdiction des manifestations pro-palestiniennes. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé aux préfets de « redoubler de vigilance » et d'interdire les manifestations en cas de « risques avérés de troubles à l'ordre public ».
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Toutes les dérives sont condamnables. Cependant, il est à noter qu'elles ne proviennent pas des organisateurs de la manifestation et qu'aucune condamnation ou mesure contre la LDJ, qui était derrière les débordements aux abords des synagogues, n'a été livrée par les autorités.
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