Pour son premier déplacement en province, Manuel Valls a choisi de se rendre à Marseille lundi 21 mai. Après plusieurs visites dans les locaux de police et de gendarmerie de la ville, le nouveau ministre de l’Intérieur s’est rendu au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Marseille-Provence.
« En tant que ministre de l’intérieur, je n’accepterai pas que viennent sur notre sol de soi-disant prédicateurs, de soi-disant théologiens qui prônent, que ce soit avec des mots durs ou des mots doux, la haine du juif », a affirmé le ministre.
Une allusion claire à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui s’était vu reprocher en mars dernier d’avoir invité plusieurs prédicateurs musulmans au 29e Rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF). Six d’entre avaient alors été interdits d’entrée sur le sol français et la venue même de Tariq Ramadan avait été regretté. Sans nommer l’UOIF, le ministre a appellé l'organisation à « changer d’attitude » et à « respecter les lois de la République ».
Ces déclarations se sont tenues en la présence du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, que M. Valls a dépeint comme un « homme de sagesse et de dialogue ». « Dans la République, tout le monde a sa place, les Français de confession musulmane ne doivent pas être stigmatisés, ils sont la France et l’enrichissent », a-t-il ajouté.
L'interdiction de la venue de savants musulmans en France avait été décidée par l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sous la bénédiction de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen mais Manuel Valls avait exprimé, à l'époque, son approbation à cette décision. Elle avait été fortement critiquée au sein de la communauté musulmane.
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29e RAMF : l’UOIF et Tariq Ramadan condamnent les interdictions, halte aux amalgames
29e RAMF de l'UOIF : six personnalités musulmanes interdites d’entrée en France, la venue de Ramadan regrettée
Après la Légion d'honneur, le CFCM de Moussaoui toujours en quête de légitimité
« En tant que ministre de l’intérieur, je n’accepterai pas que viennent sur notre sol de soi-disant prédicateurs, de soi-disant théologiens qui prônent, que ce soit avec des mots durs ou des mots doux, la haine du juif », a affirmé le ministre.
Une allusion claire à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui s’était vu reprocher en mars dernier d’avoir invité plusieurs prédicateurs musulmans au 29e Rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF). Six d’entre avaient alors été interdits d’entrée sur le sol français et la venue même de Tariq Ramadan avait été regretté. Sans nommer l’UOIF, le ministre a appellé l'organisation à « changer d’attitude » et à « respecter les lois de la République ».
Ces déclarations se sont tenues en la présence du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, que M. Valls a dépeint comme un « homme de sagesse et de dialogue ». « Dans la République, tout le monde a sa place, les Français de confession musulmane ne doivent pas être stigmatisés, ils sont la France et l’enrichissent », a-t-il ajouté.
L'interdiction de la venue de savants musulmans en France avait été décidée par l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sous la bénédiction de Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen mais Manuel Valls avait exprimé, à l'époque, son approbation à cette décision. Elle avait été fortement critiquée au sein de la communauté musulmane.
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