Farid Benyettou, l'ex-mentor des frères Kouachi enrôlé dans la lutte contre la déradicalisation. © Le Figaro
Son nom avait ressurgi au lendemain de l’attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Farid Benyettou, leader de la filière des Buttes-Chaumont qui envoyait des jeunes combattre en Irak en 2004 et 2005, est désormais repenti. Il collabore désormais au sein du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), rapporte Libération. Dounia Bouzar expliquait cette démarche dans un entretien publié sur Saphirnews : le CPDSI utilise des « repentis-miroir » pour sensibiliser les jeunes tentés par le radicalisme violent.
L’ancien mentor de Saïd et Chérif Kouachi a été condamné en 2008 à six ans de prison pour terrorisme. Il a été libéré en 2011 et s’est réinséré en suivant une formation d’infirmier à l’hôpital La Salpêtrière à Paris. En janvier 2015, il s’est vu notifier la fin de son stage suite aux attentats et l’arrivée de blessés victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo. Malgré l’obtention de son diplôme en mars 2015, Farid Benyettou n’a pas trouvé d’emploi dans l’hôpital public.
Peu après les attentats, le repenti compose le numéro vert de la plateforme « Stop djihadisme » pour proposer ses services. « J’ai dit que j’aimerais partager mon expérience, mais on m’a répondu que ce n’était pas le bon numéro », explique-t-il. Il prend finalement l’initiative à l’automne 2015 d’envoyer un mail à la fondatrice du CPDSI. « J’ai discuté avec Farid pendant six mois avant de lui faire pleinement confiance », explique Dounia Bouzar, qui n’a pas obtenu l’aval du ministère de l’Intérieur pour l’intégrer dans son dispositif à l’époque. Aujourd’hui salarié du CPDSI, Farid Benyettou prépare prochainement la sortie d’un livre co-signé avec Dounia Bouzar.
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L'affiche #StopDjihadisme contre la radicalisation jihadiste détournée
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Peu après les attentats, le repenti compose le numéro vert de la plateforme « Stop djihadisme » pour proposer ses services. « J’ai dit que j’aimerais partager mon expérience, mais on m’a répondu que ce n’était pas le bon numéro », explique-t-il. Il prend finalement l’initiative à l’automne 2015 d’envoyer un mail à la fondatrice du CPDSI. « J’ai discuté avec Farid pendant six mois avant de lui faire pleinement confiance », explique Dounia Bouzar, qui n’a pas obtenu l’aval du ministère de l’Intérieur pour l’intégrer dans son dispositif à l’époque. Aujourd’hui salarié du CPDSI, Farid Benyettou prépare prochainement la sortie d’un livre co-signé avec Dounia Bouzar.
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