Les actes du colloque L'apparence physique, motif de discrimination : entre norme, codes sociaux, esthétisation et rejet de la différence visible, du 16 novembre 2009, portent à la connaissance des chercheurs et du grand public une thématique qui est doublement une première.
Elle l’est tout d’abord parce que le colloque du 16 novembre a été le premier organisé par le master « Politiques et management de l’égalité et de la diversité » de Sciences Po Lille. Leader en France dès 2008 sur les questions de l’égalité et de la diversité, cette formation se propose de relever le défi de la prise en compte de la diversité de notre population au service d’une véritable égalité de traitement, fondement de notre République affirmé à l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.
Ce colloque est également une première parce que jamais encore un colloque en France, en Europe et probablement dans le monde, n’avait abordé en tant que telles les discriminations que subissent les personnes en raison de leur apparence physique. Ce critère de discrimination prohibée par la loi est – il faut le dire – orphelin à deux titres : en France il y a très peu d’affaires portées en justice ou devant la HALDE, dans le monde il y a jusqu’à présent peu eu de recherches et de publications sur ce sujet.
Le présent ouvrage ouvre la voie à des travaux de recherche et de pratique professionnelle concrète et entreprend de répondre notamment aux questions suivantes :
Comment ce critère de discrimination prohibée s’est-il construit dans notre droit et quel sens a-t-il ? Quelle acception faut-il retenir de l’apparence physique ? La couleur de peau ? La taille ? La surcharge pondérale ? Le handicap ? Ou le port de signes religieux ? Mais aussi, où s’arrêtent les codes sociaux et où commence la discrimination ? C’est la question des piercings et tatouages, par exemple.
Quel est le rôle des préjugés ou des stéréotypes dans ce motif de discrimination ? Quels rôles ont pu jouer dans notre éducation, dans nos représentations mentales, conscientes ou inconscientes, les images de l’apparence physique basées sur une appréciation subjective mais partagée des canons de la beauté ? Quelles conséquences exercent sur le recrutement et le management la séduction et la beauté ? Comment lutter contre la stigmatisation et la discrimination subie par les personnes obèses ?
Existe-t-il des discriminations policières au faciès en France, comment les mesurer et comment les réduire ? Comment, dans une approche internationale comparée, les institutions de lutte contre les discriminations telles que la HALDE, ont-elles pris en compte la question des discriminations au motif de l’apparence physique ?
Sciences Po Lille est mobilisé sur la question de l’égalité, des discriminations, de l’égalité des chances et de la diversité depuis 2008. L’institut a ouvert une préparation destinée aux jeunes gens de milieux sociaux modestes (programme d’études intégrées) aujourd’hui étendu à six instituts d’études politiques, et un parcours de cinquième année, en formation initiale et continue, centré sur la professionnalisation des futurs managers à ces sujets.
Pour télécharger et lire l'ouvrage L'Apparence physique, motif de discrimination, cliquer ici
Elle l’est tout d’abord parce que le colloque du 16 novembre a été le premier organisé par le master « Politiques et management de l’égalité et de la diversité » de Sciences Po Lille. Leader en France dès 2008 sur les questions de l’égalité et de la diversité, cette formation se propose de relever le défi de la prise en compte de la diversité de notre population au service d’une véritable égalité de traitement, fondement de notre République affirmé à l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.
Ce colloque est également une première parce que jamais encore un colloque en France, en Europe et probablement dans le monde, n’avait abordé en tant que telles les discriminations que subissent les personnes en raison de leur apparence physique. Ce critère de discrimination prohibée par la loi est – il faut le dire – orphelin à deux titres : en France il y a très peu d’affaires portées en justice ou devant la HALDE, dans le monde il y a jusqu’à présent peu eu de recherches et de publications sur ce sujet.
Le présent ouvrage ouvre la voie à des travaux de recherche et de pratique professionnelle concrète et entreprend de répondre notamment aux questions suivantes :
Comment ce critère de discrimination prohibée s’est-il construit dans notre droit et quel sens a-t-il ? Quelle acception faut-il retenir de l’apparence physique ? La couleur de peau ? La taille ? La surcharge pondérale ? Le handicap ? Ou le port de signes religieux ? Mais aussi, où s’arrêtent les codes sociaux et où commence la discrimination ? C’est la question des piercings et tatouages, par exemple.
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