En mars, François Hollande avait annoncé que le début du retrait des troupes françaises débuterait au mois d’avril. Si plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali, la présence française va toutefois se maintenir. L'Assemblée nationale a donné son feu vert, lundi 22 avril, pour une prolongation de l’opération Serval, qui a mobilisé autour de 4 000 militaires français.
« La France doit aider le Mali à gagner la paix. J’ai l'honneur de vous demander la prolongation de notre intervention », a lancé le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aux députés. Le « oui » l’a emporté avec 342 voix. Il n’y a eu aucune voix contre mais les élus du Front de gauche ont choisi de s'abstenir. Le reste de la classe politique souhaite que les opérations des troupes françaises se poursuivent sur le terrain.
« Au Mali, l'espoir est revenu, c'est pour cela que nous voterons la prolongation de l'intervention », a expliqué le socialiste Bruno Le Roux tandis que Hervé Morin (UDI) a jugé que « partir maintenant serait irresponsable ». « L'arrêt de l'agression terroriste a été obtenu. Je salue nos forces et je pense aux cinq soldats français morts », a commenté de son côté Pierre Lellouche (UMP).
Dans la soirée, les sénateurs se sont également prononcés favorablement, par 326 voix pour et zéro contre. Dès le début de l'intervention au Mali, l'ensemble de la classe politique a salué l’initiative du gouvernement.
Pour autant, des voix dissonantes comme celles du Nouveau Parti Anticapitaliste, dénoncent une « intervention militaire impérialiste ». Pour sa défense, François Hollande n’a eu de cesse de répéter que la France n’a pas vocation à rester au Mali.
Le gouvernement précise ainsi que le contingent français sera ramené à 2 000 hommes en juillet et à un millier fin 2013. Mais le départ définitif de l’armée française n’est pas pour aujourd’hui. D’ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a proposé de laisser de façon permanente une « force d'appui » française composée d'un millier d'hommes pour combattre le terrorisme au Mali.
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« Au Mali, l'espoir est revenu, c'est pour cela que nous voterons la prolongation de l'intervention », a expliqué le socialiste Bruno Le Roux tandis que Hervé Morin (UDI) a jugé que « partir maintenant serait irresponsable ». « L'arrêt de l'agression terroriste a été obtenu. Je salue nos forces et je pense aux cinq soldats français morts », a commenté de son côté Pierre Lellouche (UMP).
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