Selon le sénateur Paolo Guzzanti, président d'une commission parlementaire italienne, l'attentat contre Jean Paul II a été décidé par l'ancien dirigeant soviétique Léonid Brejnev et organisé par les services militaires soviétiques.
Le rapport de la "commission Mitrokhine", chargée par le Parlement italien d'enquêter sur les activités des services secrets communistes en Italie pendant la guerre froide, doit être publié dans les prochains jours.
"Cette commission retient, au-delà de tout doute raisonnable, que le sommet hiérarchique de l'URSS a pris l'initiative d'éliminer le pape Karol Wojtyla, qu'il a transmis cette décision au GRU, leur service secret militaire, afin qu'il prenne toutes les mesures nécessaires pour accomplir un délit d'une gravité unique, sans précédant dans l'histoire des temps modernes", affirme M. Guzzanti.
La commission a principalement travaillé sur les "archives" d'un ex-agent du KGB passé à l'Ouest au début des années 1990, Vassili Mitrokhine.
Le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière est également cité par M. Guzzanti. Le juge lui aurait confié en octobre 2004 avoir acquis la conviction que l'attentat commis contre le pape le 13 mai 1981 est l’œuvre du GRU, les services de renseignements de l'armée soviétique.
Selon le parlementaire italien, l'attentat a été "planifié" par "les autorités militaires soviétiques, instruites en ce sens par le secrétaire général du bureau politique" du Parti communiste soviétique Léonid Brejnev. Le GRU "a ensuite procédé à une répartition des tâches".
D'après ce scénario, les services bulgares auraient servi de "couverture" tandis que la Stasi (la police secrète est-allemande) aurait été chargée de la "désinformation".
Une photo prise le 13 mai 1981 au moment de l'attentat commis par Ali Agca contre Jean Paul II, montre la présence sur la place Saint-Pierre d'un Bulgare, Sergeï Antonov, chef d'escale à Rome de la Balkan Air. Une preuve supplémentaire de cette thèse pour la commission.
"Antonov se trouvait à la place Saint-Pierre ce jour-là. Il a menti, les autorités bulgares de l'époque avaient menti ainsi que les témoins qu'elles avaient présenté. Il y a certainement la responsabilité de certains membres des services et de la police secrète bulgare et du service secret militaire", a ajouté M. Guzzanti.
L'homme a été arrêté par la police antiterroriste italienne, la Digos, en novembre 1982 dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre Jean Paul II mais a démenti toute implication dans cette affaire. Il a été acquitté au cours d'un procès en 1986 pour absence de preuves.
Le rapport de la Commission, préparé par M. Guzzanti, est loin de faire l'unanimité de tous ses membres et Giulio Andreotti, sept fois chef du gouvernement italien et sénateur à vie, a exprimé ses réserves sur plusieurs points, notamment l'attentat contre le pape.
A Moscou, le SVR (service russe de renseignement extérieur) a qualifié jeudi de "complètement absurdes" les informations selon lesquelles l'attentat contre Jean Paul II a été décidé par Léonid Brejnev, ancien dirigeant soviétique, et organisé par les services militaires soviétiques.
Le rapport de la "commission Mitrokhine", chargée par le Parlement italien d'enquêter sur les activités des services secrets communistes en Italie pendant la guerre froide, doit être publié dans les prochains jours.
"Cette commission retient, au-delà de tout doute raisonnable, que le sommet hiérarchique de l'URSS a pris l'initiative d'éliminer le pape Karol Wojtyla, qu'il a transmis cette décision au GRU, leur service secret militaire, afin qu'il prenne toutes les mesures nécessaires pour accomplir un délit d'une gravité unique, sans précédant dans l'histoire des temps modernes", affirme M. Guzzanti.
La commission a principalement travaillé sur les "archives" d'un ex-agent du KGB passé à l'Ouest au début des années 1990, Vassili Mitrokhine.
Le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière est également cité par M. Guzzanti. Le juge lui aurait confié en octobre 2004 avoir acquis la conviction que l'attentat commis contre le pape le 13 mai 1981 est l’œuvre du GRU, les services de renseignements de l'armée soviétique.
Selon le parlementaire italien, l'attentat a été "planifié" par "les autorités militaires soviétiques, instruites en ce sens par le secrétaire général du bureau politique" du Parti communiste soviétique Léonid Brejnev. Le GRU "a ensuite procédé à une répartition des tâches".
D'après ce scénario, les services bulgares auraient servi de "couverture" tandis que la Stasi (la police secrète est-allemande) aurait été chargée de la "désinformation".
Une photo prise le 13 mai 1981 au moment de l'attentat commis par Ali Agca contre Jean Paul II, montre la présence sur la place Saint-Pierre d'un Bulgare, Sergeï Antonov, chef d'escale à Rome de la Balkan Air. Une preuve supplémentaire de cette thèse pour la commission.
"Antonov se trouvait à la place Saint-Pierre ce jour-là. Il a menti, les autorités bulgares de l'époque avaient menti ainsi que les témoins qu'elles avaient présenté. Il y a certainement la responsabilité de certains membres des services et de la police secrète bulgare et du service secret militaire", a ajouté M. Guzzanti.
L'homme a été arrêté par la police antiterroriste italienne, la Digos, en novembre 1982 dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre Jean Paul II mais a démenti toute implication dans cette affaire. Il a été acquitté au cours d'un procès en 1986 pour absence de preuves.
Le rapport de la Commission, préparé par M. Guzzanti, est loin de faire l'unanimité de tous ses membres et Giulio Andreotti, sept fois chef du gouvernement italien et sénateur à vie, a exprimé ses réserves sur plusieurs points, notamment l'attentat contre le pape.
A Moscou, le SVR (service russe de renseignement extérieur) a qualifié jeudi de "complètement absurdes" les informations selon lesquelles l'attentat contre Jean Paul II a été décidé par Léonid Brejnev, ancien dirigeant soviétique, et organisé par les services militaires soviétiques.