Les représentants du culte musulman de France viennent d’élire ce dimanche leur Bureau exécutif et comme c’était prévisible , aucune femme ne siège au sein de cette instance, 100% masculine.
La crise de la représentativité que connaît actuellement le CFCM, trouve ainsi une illustration parfaite dans cette « absence béante » de femmes alors que celles-ci restent « un marqueur » symbolique en Islam en termes de modernité et qu’elles représentent plus de la moitié des musulmans de France . Cela donne la mesure du paradoxe que connaît la 2ème religion de France qui a dû cette année se défendre bec et ongles contre les critiques qui lui ont été faites de donner une place inégalitaire aux femmes , critiques qui trouvent aujourd’hui leur légitimité quand on voit comment le CFCM a claqué la porte aux femmes dans ses instances en leur déniant le droit de siéger pour prendre leur destin en main et les décisions positives qui les concernent.
L’absence des musulmanes de France au CFCM crée à l’évidence un malaise, voire plus un déni d’égalité. Cela est d’autant plus navrant que le printemps arabe nous avait fait espérer le recul de l’obscurantisme et du machisme en terre d’islam, mais il semble qu’avec ce scrutin, il reste encore très présent dans la patrie des droits de l’Homme. A quand un changement de gouvernance au CFCM pour que les femmes ne restent pas les éternelles « laissées pour compte » ?
La crise de la représentativité que connaît actuellement le CFCM, trouve ainsi une illustration parfaite dans cette « absence béante » de femmes alors que celles-ci restent « un marqueur » symbolique en Islam en termes de modernité et qu’elles représentent plus de la moitié des musulmans de France . Cela donne la mesure du paradoxe que connaît la 2ème religion de France qui a dû cette année se défendre bec et ongles contre les critiques qui lui ont été faites de donner une place inégalitaire aux femmes , critiques qui trouvent aujourd’hui leur légitimité quand on voit comment le CFCM a claqué la porte aux femmes dans ses instances en leur déniant le droit de siéger pour prendre leur destin en main et les décisions positives qui les concernent.
L’absence des musulmanes de France au CFCM crée à l’évidence un malaise, voire plus un déni d’égalité. Cela est d’autant plus navrant que le printemps arabe nous avait fait espérer le recul de l’obscurantisme et du machisme en terre d’islam, mais il semble qu’avec ce scrutin, il reste encore très présent dans la patrie des droits de l’Homme. A quand un changement de gouvernance au CFCM pour que les femmes ne restent pas les éternelles « laissées pour compte » ?