Présentation de l'éditeur
Il ne s’agit pas d’un traité de plus sur l’islam, ni même sur le soufisme, mais la transmission d’un goût particulier, inconnu de la plupart de nos contemporains, mais recherché plus ou moins consciemment par tous : le goût de la spiritualité qui donne un sens à la vie. Ce qui est offert n’est pas un enseignement abstrait, mais le témoignage et l’exemple vécus d’un chemin de contemplation et d’action « au service de Dieu », une voie de connaissance parcourue au sein d’une communauté initiatique qui montre la possibilité d’une vie spirituelle « ici et maintenant ».
L’itinéraire que nous propose le livre du Shaykh Abd-al-Wâhid est celui d’une mise en cohérence de notre vie avec cette intuition intellectuelle de la présence du Dieu unique, que les hommes de toutes les grandes religions et traditions orthodoxes de l’humanité ont adoré, et adorent encore, en Lui donnant de nombreux noms. Bien sûr, les difficultés sur la voie sont nombreuses, et le livre en signale certaines, sans se perdre dans une stérile dénonciation des erreurs et péchés multiples de notre monde. Par sa maïeutique, ce texte interroge le lecteur, tente d’enlever les voiles qui lui masquent les évidences ignorées, et se propose de lui transmettre cet élan vers Dieu ô combien nécessaire !
C’est un livre qui doit certes être lu avec son intelligence, mais avant tout il doit l’être en ouvrant son cœur, pour cheminer avec lui, étape par étape. L’un des aspects les plus marquants du message délivré par le Shaykh Abd-al-Wâhid est qu’il est universel, c’est-à-dire qu’il parle à chacun d’entre nous, quelle que soit notre religion (et peut-être même en l’absence de religion), mais qu’il est aussi profondément ancré dans une pratique fidèle de l’islam et du soufisme, dans la lignée de l’enseignement et de l’exemple donnés par le Shaykh Abd al Wâhid Yahya, plus connu en Occident sous le nom de René Guénon.
L’itinéraire que nous propose le livre du Shaykh Abd-al-Wâhid est celui d’une mise en cohérence de notre vie avec cette intuition intellectuelle de la présence du Dieu unique, que les hommes de toutes les grandes religions et traditions orthodoxes de l’humanité ont adoré, et adorent encore, en Lui donnant de nombreux noms. Bien sûr, les difficultés sur la voie sont nombreuses, et le livre en signale certaines, sans se perdre dans une stérile dénonciation des erreurs et péchés multiples de notre monde. Par sa maïeutique, ce texte interroge le lecteur, tente d’enlever les voiles qui lui masquent les évidences ignorées, et se propose de lui transmettre cet élan vers Dieu ô combien nécessaire !
C’est un livre qui doit certes être lu avec son intelligence, mais avant tout il doit l’être en ouvrant son cœur, pour cheminer avec lui, étape par étape. L’un des aspects les plus marquants du message délivré par le Shaykh Abd-al-Wâhid est qu’il est universel, c’est-à-dire qu’il parle à chacun d’entre nous, quelle que soit notre religion (et peut-être même en l’absence de religion), mais qu’il est aussi profondément ancré dans une pratique fidèle de l’islam et du soufisme, dans la lignée de l’enseignement et de l’exemple donnés par le Shaykh Abd al Wâhid Yahya, plus connu en Occident sous le nom de René Guénon.
L'auteur
Né à Milan en 1926, converti à l'islam le 7 janvier 1951, le jour de la mort du métaphysicien français René Guénon, dont il prend le nom islamique, le Shaykh Abd-al-Wâhid Pallavicini a séjourné pendant trente ans en Orient, où il a reçu l'autorisation de conduire une branche autonome de la confrérie contemplative islamique Ahmadiyyah Idrîsiyyah Shâdhiliyyah en Europe. De 1986 à nos jours, il a participé à des milliers de conférences sur le dialogue interreligieux dans le monde entier, transmettant aux Occidentaux la perspective de la sacralité de la vie et aux Orientaux une vision intellectuelle de la religion musulmane. Le Shaykh Pallavicini vit actuellement entre Rome et Milan, où se situe le siège de la mosquée AI-Wâhid, centre de référence pour les musulmans européens.
Extraits
[p. 54] N'oublions pas de rendre actuelle et vécue la Présence divine, dans notre existence éphémère, en prenant conscience de l'inconsistance relative de cette existence face à l'omniprésence de l'Absolu. Visons ainsi notre dimension humaine, non en tant qu'individus, mais en tant qu'expressions de la seule créature faite à Son image, dans la plus grande transparence possible, afin que sa lumière puisse nous pénétrer et inspirer de Son commandement toutes nos intentions.
[p. 55] Ce n'est pas l'émotivité qui comporte certaines intuitions mais, inversement, c'est bien l'intuition de certaines vérités qui peut, durant le rite, provoquer des émotions, expressions humaines de notre participation intellectuelle. Plus celle-ci sera profonde, plus nous nous améliorerons dans notre être, dans notre « intuition intellectuelle » vécue et réalisée, et même dans notre attitude et nos comportements, qui permettent de mesure notre progression spirituelle.
[p. 63] Après l'orthodoxie, c'est l'orthopraxie qui est nécessaire, la pratique rituelle inspirée par la vocation la plus sincère, par une « intention », dans le sens originel de « tendre vers », dans tous les moments de l'existence, même ceux qui ne sont pas rituels, en ayant pleinement conscience de la correspondance entre l'action extérieure et les principes de la connaissance.
C'est cette connaissance, en effet, qui est le but ultime de toute relation véritable, et de la vie humaine elle-même, la connaissance de la Vérité absolue dans l'union avec Dieu, source de tout ce qui est créé, ce Dieu « métaphysique » qui n'est ni juif, ni chrétien, ni musulman, mais qui seul est, tandis que nous, pour être vraiment, nous avons besoin de la religion, et devons être juifs, ou chrétiens ou musulmans.
[p. 55] Ce n'est pas l'émotivité qui comporte certaines intuitions mais, inversement, c'est bien l'intuition de certaines vérités qui peut, durant le rite, provoquer des émotions, expressions humaines de notre participation intellectuelle. Plus celle-ci sera profonde, plus nous nous améliorerons dans notre être, dans notre « intuition intellectuelle » vécue et réalisée, et même dans notre attitude et nos comportements, qui permettent de mesure notre progression spirituelle.
[p. 63] Après l'orthodoxie, c'est l'orthopraxie qui est nécessaire, la pratique rituelle inspirée par la vocation la plus sincère, par une « intention », dans le sens originel de « tendre vers », dans tous les moments de l'existence, même ceux qui ne sont pas rituels, en ayant pleinement conscience de la correspondance entre l'action extérieure et les principes de la connaissance.
C'est cette connaissance, en effet, qui est le but ultime de toute relation véritable, et de la vie humaine elle-même, la connaissance de la Vérité absolue dans l'union avec Dieu, source de tout ce qui est créé, ce Dieu « métaphysique » qui n'est ni juif, ni chrétien, ni musulman, mais qui seul est, tandis que nous, pour être vraiment, nous avons besoin de la religion, et devons être juifs, ou chrétiens ou musulmans.
Sommaire
Préface de Abd-al-Haqq Ismaïl Guiderdoni
Introduction
I. LA CONTEMPLATION DE DIEU
1. « Dieu est »
2. Les confréries islamiques
3. La réalisation spirituelle
4. La voie ahmadienne
5. Métaphysique et symbolisme
II. RENE GUENON ET L’OCCIDENT
6. Orient et Occident soixante ans après la mort de René Guénon
7. De l’ésotérisme
8. Rencontre entre intellectualité et sainteté
9. René Guénon musulman: conversion ou convergence ?
10. De la globalisation
III. LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX
11. La parabole des trois anneaux
12. « Vous êtes un peuple de prêtres consacrés à Dieu »
13. Un Dieu personnel ?
14. « La grâce n’est jamais de trop, saint Antoine ! »
15. De la Jérusalem terrestre à la Jérusalem céleste
IV. MONOTHEISME ET ESCHATOLOGIE
16. Relativisme et fondamentalisme
17. L’universalité du monothéisme abrahamique
18. Et crée pour moi un langage de vérité destiné aux hommes des derniers temps »
19. « Du Principe et de la Fin
20. L’islam, dernier rappel (Yahyâ Pallavicini)
V. TEMOIGNAGES
21. Être musulman européen (Yahyâ Pallavicini)
22. Islam en France, islam de France ou islam français (AbdAllâh Yahyâ Darolles)
23. L’islam et la science (Abd al-Haqq Ismaïl Guiderdoni)
24. Foi et raison (Abd al-Wadûd Gouraud)
25. La recherche de la Paix véritable (Abd al-Karîm Turnley)
Introduction
I. LA CONTEMPLATION DE DIEU
1. « Dieu est »
2. Les confréries islamiques
3. La réalisation spirituelle
4. La voie ahmadienne
5. Métaphysique et symbolisme
II. RENE GUENON ET L’OCCIDENT
6. Orient et Occident soixante ans après la mort de René Guénon
7. De l’ésotérisme
8. Rencontre entre intellectualité et sainteté
9. René Guénon musulman: conversion ou convergence ?
10. De la globalisation
III. LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX
11. La parabole des trois anneaux
12. « Vous êtes un peuple de prêtres consacrés à Dieu »
13. Un Dieu personnel ?
14. « La grâce n’est jamais de trop, saint Antoine ! »
15. De la Jérusalem terrestre à la Jérusalem céleste
IV. MONOTHEISME ET ESCHATOLOGIE
16. Relativisme et fondamentalisme
17. L’universalité du monothéisme abrahamique
18. Et crée pour moi un langage de vérité destiné aux hommes des derniers temps »
19. « Du Principe et de la Fin
20. L’islam, dernier rappel (Yahyâ Pallavicini)
V. TEMOIGNAGES
21. Être musulman européen (Yahyâ Pallavicini)
22. Islam en France, islam de France ou islam français (AbdAllâh Yahyâ Darolles)
23. L’islam et la science (Abd al-Haqq Ismaïl Guiderdoni)
24. Foi et raison (Abd al-Wadûd Gouraud)
25. La recherche de la Paix véritable (Abd al-Karîm Turnley)
Abd-al-Wahid Pallavicini, L'islam intérieur – Message d'un maître soufi, Ed. Bartillat, mars 2013, 224 p., 20 €.