Devant l’ampleur de la polémique soulevée par la présence de Habib Meyer lors de la soirée d’inauguration de la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) lundi 16 septembre à Paris, la structure présidée par Karim Achoui a tenu rapidement à clarifier la situation pour apaiser les esprits.
Farid Belkacemi, vice-président de la LDJM qui a introduit Habib Meyer à la soirée, a démissionné de ses fonctions, apprend-t-on.
La présence « inopportune » de ce dernier, ayant suscité une « très vive émotion » au regard « de son engagement en sa qualité de conseiller du Premier ministre israélien benjamin Netanyahu et de sa fonction au sein du Likoud », n’est « pas compatible avec les valeurs de la Ligue », a fait savoir la LDJM dans un communiqué paru jeudi 19 septembre à l'issue d'une réunion d'urgence tenue la veille.
« Ce n’est pas en raison de sa qualité de député de la République que Habib Meyer a été hué », précise encore l’association, qui a décidé de créer « une charte des valeurs, dont l’objet est de réfléchir aux engagements auxquels la Ligue doit s’attacher et le nécessaire équilibre qu’elle devra préserver entre d’une part la défense judiciaire des musulmans et d’autre part, notre présence aux côtés des autres mouvements politiques, religieux, culturelles ou associatifs ».
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) dont Habib Meyer était un vice-président a souhaité, mercredi 18 septembre, également se démarquer de la LDJM dont « il n'est en rien associé ». « Meyer Habib était présent au titre de sa fonction de député de la 8e circonscription des Français de l'étranger et non au titre du CRIF », ajoute l'instance.
Une nouvelle page de sa jeune histoire s'ouvre pour la LDJM, qui se penche actuellement sur plusieurs plaintes dont une contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
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« Ce n’est pas en raison de sa qualité de député de la République que Habib Meyer a été hué », précise encore l’association, qui a décidé de créer « une charte des valeurs, dont l’objet est de réfléchir aux engagements auxquels la Ligue doit s’attacher et le nécessaire équilibre qu’elle devra préserver entre d’une part la défense judiciaire des musulmans et d’autre part, notre présence aux côtés des autres mouvements politiques, religieux, culturelles ou associatifs ».
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