La communauté internationale a promis plus de trois milliards d'euros d'aide au Mali lors d'une conférence organisée à Bruxelles, mercredi 15 mai.
« Plus de 3,25 milliards d'euros ont été mobilisés lors de cette conférence », a déclaré le président français François Hollande à l'issue de cette réunion organisée par la France et l'Union européenne. Une centaine de délégations et dix chefs d'Etat ou de gouvernement y ont participé.
Les principaux contributeurs seront la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Banque islamique de développement (BID) constitué des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). La Commission européenne versera 524 millions d'euros. La somme totale de l'aide est supérieure aux deux milliards d'euros attendus par Bamako pour aider à la reconstruction du Mali.
« Cette conférence marque un nouveau chapitre dans le combat de la civilisation contre le terrorisme », a réagi le président malien Dioncounda Traoré lors d'une conférence de presse.
Le ministre français délégué au Développement, Pascal Canfin, a précisé qu'un tiers de l'argent promis par l'UE serait débloqué avant les élections prévues au Mali le 28 juillet. Le déblocage des deux autres tiers « dépendra des élections », a-t-il ajouté.
« Les progrès (du gouvernement malien) seront évalués en fonction des objectifs du plan » européen, a précisé pour sa part Andris Piebalgs, commissaire européen au Développement.
Il manquait jusqu'à présent 4,34 milliards d'euros pour financer ce programme qui vise à reconstruire et à assurer la sécurité au Mali où 4 000 militaires français ont été déployés en janvier pour combattre les rebelles du régime.
L'action du chef de l'Etat sur ce dossier a été globalement appréciée des Français mais cinq mois après, l'armée française n'est toujours pas prête à se retirer du Mali et la situation politique du pays demeure fragile.
Lire aussi :
L’armée française reste au Mali
Tombouctou : la splendeur perdue d'une Afrique à l'« Histoire écrite »
Mali : Hollande accueilli en héros d'une guerre sans images
Intervention au Mali : la Françafrique à la Hollande
Guerre au Mali : Tombouctou aux mains de la France
Et aussi :
Le Mali, la France et les extrémistes
Occupation du Nord-Mali : l’autre vrai paternalisme occulté par Tariq Ramadan
« Plus de 3,25 milliards d'euros ont été mobilisés lors de cette conférence », a déclaré le président français François Hollande à l'issue de cette réunion organisée par la France et l'Union européenne. Une centaine de délégations et dix chefs d'Etat ou de gouvernement y ont participé.
Les principaux contributeurs seront la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Banque islamique de développement (BID) constitué des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). La Commission européenne versera 524 millions d'euros. La somme totale de l'aide est supérieure aux deux milliards d'euros attendus par Bamako pour aider à la reconstruction du Mali.
« Cette conférence marque un nouveau chapitre dans le combat de la civilisation contre le terrorisme », a réagi le président malien Dioncounda Traoré lors d'une conférence de presse.
Le ministre français délégué au Développement, Pascal Canfin, a précisé qu'un tiers de l'argent promis par l'UE serait débloqué avant les élections prévues au Mali le 28 juillet. Le déblocage des deux autres tiers « dépendra des élections », a-t-il ajouté.
« Les progrès (du gouvernement malien) seront évalués en fonction des objectifs du plan » européen, a précisé pour sa part Andris Piebalgs, commissaire européen au Développement.
Il manquait jusqu'à présent 4,34 milliards d'euros pour financer ce programme qui vise à reconstruire et à assurer la sécurité au Mali où 4 000 militaires français ont été déployés en janvier pour combattre les rebelles du régime.
L'action du chef de l'Etat sur ce dossier a été globalement appréciée des Français mais cinq mois après, l'armée française n'est toujours pas prête à se retirer du Mali et la situation politique du pays demeure fragile.
Lire aussi :
L’armée française reste au Mali
Tombouctou : la splendeur perdue d'une Afrique à l'« Histoire écrite »
Mali : Hollande accueilli en héros d'une guerre sans images
Intervention au Mali : la Françafrique à la Hollande
Guerre au Mali : Tombouctou aux mains de la France
Et aussi :
Le Mali, la France et les extrémistes
Occupation du Nord-Mali : l’autre vrai paternalisme occulté par Tariq Ramadan