La Birmanie ne veut d'aucune aide des pays musulmans. Alors que la minorité musulmane, les Rohingyas, y est constamment persécutée, les responsables politiques ont annoncé leur décision, lundi 15 octobre, de ne pas accepter la présence dans le pays de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), engagée dans la défense de la minorité opprimée.
« Le président n'autorisera pas l'ouverture d'un bureau de l'Organisation de la conférence islamique », a indiqué une source proche de la présidence à l’AFP. « Ce n'est pas en accord avec la volonté du peuple », a-t-elle ajouté, en faisant référence aux manifestations, dans plusieurs villes birmanes, de milliers de moines opposés à l’installation d’un bureau de l’OCI dans le pays. A Rangoon, la capitale économique, ils étaient 3000 à afficher leur hostilité à ce projet ces derniers jours.
En Birmanie, les Rohingyas sont à la fois rejetés par les autorités et le reste de la population, majoritairement bouddhiste. Dernièrement, début septembre, les moines avaient déjà manifesté pour appuyer l’idée du président birman Thein Sein d’expulser les Rohingyas du pays.
Lire aussi :
L’OCI au secours des Rohingyas, un rassemblement prévu à Paris
Birmanie : l’Etat impliqué dans la persécution des musulmans
Birmanie : face aux violences interreligieuses, l’état d’urgence décrété dans l’ouest du pays
Birmanie : Human Rights Watch dénonce l'attitude de l'Etat dans les violences interreligieuses
« Le président n'autorisera pas l'ouverture d'un bureau de l'Organisation de la conférence islamique », a indiqué une source proche de la présidence à l’AFP. « Ce n'est pas en accord avec la volonté du peuple », a-t-elle ajouté, en faisant référence aux manifestations, dans plusieurs villes birmanes, de milliers de moines opposés à l’installation d’un bureau de l’OCI dans le pays. A Rangoon, la capitale économique, ils étaient 3000 à afficher leur hostilité à ce projet ces derniers jours.
En Birmanie, les Rohingyas sont à la fois rejetés par les autorités et le reste de la population, majoritairement bouddhiste. Dernièrement, début septembre, les moines avaient déjà manifesté pour appuyer l’idée du président birman Thein Sein d’expulser les Rohingyas du pays.
Lire aussi :
L’OCI au secours des Rohingyas, un rassemblement prévu à Paris
Birmanie : l’Etat impliqué dans la persécution des musulmans
Birmanie : face aux violences interreligieuses, l’état d’urgence décrété dans l’ouest du pays
Birmanie : Human Rights Watch dénonce l'attitude de l'Etat dans les violences interreligieuses