« S’il appartient au président du groupe Orange de définir la stratégie commerciale de son entreprise, la France est fermement opposée au boycott d’Israël. » C'est par ses mots que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a réagi, vendredi 5 juin, aux déclarations du PDG d'Orange, Stéphane Richard, annonçant qu’il était prêt à voir son groupe « se retirer d'Israël ».
Ces propos faisaient dire, aussi bien des partisans que des opposants de la campagne de boycott d'Israël, que la décision d'Orange s'inscrivait dans le cadre d'une sensibilisation de la marque à l'illégalité de l'occupation israélienne dans les Territoires palestiniens où opère Partners Communications. Un contrat de licence, dénoncé par des organisations, lie en effet la marque israélienne, mêlée dans un programme de soutien aux soldats israéliens lors de la dernière intervention militaire à Gaza en 2014, à l'opérateur français jusqu'au 31 mars 2025.
« Orange est présent en Israël pour y rester », a finalement déclaré Stéphane Richard samedi 6 juin, précisant au passage qu'il « ne soutient aucune forme de boycott ». La veille, le dirigeant écrivait également sur Twitter que « Orange ne fait pas de politique et est attaché à Israël », en citant des filiales présent dans l'Etat hébreu.
« Notre décision sur l’utilisation de notre marque est motivée – comme c’est le cas partout dans le monde – uniquement par notre stratégie de marque », a-t-il soutenu. Malgré ces déclarations qui n'ont rien pour plaire aux défenseurs de la campagne BDS, Partners n'est pas pour autant satisfait. « Les déclarations récentes (...) ne sont qu'un écran de fumée, dont le but est de manipuler l'opinion publique en Israël et dans le monde », a répondu la société dans un communiqué.
De son côté, BDS France a déclaré qu'elle continuera « à intensifier sa mobilisation contre Orange tant que cet accord scandaleux ne sera pas rompu, et restera solidaire des citoyens également mobilisés dans d’autres pays concernés ».
Lire aussi :
Orange prêt à se retirer d’Israël, la campagne BDS renforcée
Orange sanguine en Israël : ses « liaisons dangereuses » avec l'occupation
Israël : des soldats témoignent de l’immoralité de leur armée contre Gaza
Le non-boycott d'Israël, « une complicité de non-assistance à un peuple en danger »
France Télévisions - Sodastream : un partenariat qui doit cesser
Ces propos faisaient dire, aussi bien des partisans que des opposants de la campagne de boycott d'Israël, que la décision d'Orange s'inscrivait dans le cadre d'une sensibilisation de la marque à l'illégalité de l'occupation israélienne dans les Territoires palestiniens où opère Partners Communications. Un contrat de licence, dénoncé par des organisations, lie en effet la marque israélienne, mêlée dans un programme de soutien aux soldats israéliens lors de la dernière intervention militaire à Gaza en 2014, à l'opérateur français jusqu'au 31 mars 2025.
« Orange est présent en Israël pour y rester », a finalement déclaré Stéphane Richard samedi 6 juin, précisant au passage qu'il « ne soutient aucune forme de boycott ». La veille, le dirigeant écrivait également sur Twitter que « Orange ne fait pas de politique et est attaché à Israël », en citant des filiales présent dans l'Etat hébreu.
« Notre décision sur l’utilisation de notre marque est motivée – comme c’est le cas partout dans le monde – uniquement par notre stratégie de marque », a-t-il soutenu. Malgré ces déclarations qui n'ont rien pour plaire aux défenseurs de la campagne BDS, Partners n'est pas pour autant satisfait. « Les déclarations récentes (...) ne sont qu'un écran de fumée, dont le but est de manipuler l'opinion publique en Israël et dans le monde », a répondu la société dans un communiqué.
De son côté, BDS France a déclaré qu'elle continuera « à intensifier sa mobilisation contre Orange tant que cet accord scandaleux ne sera pas rompu, et restera solidaire des citoyens également mobilisés dans d’autres pays concernés ».
Lire aussi :
Orange prêt à se retirer d’Israël, la campagne BDS renforcée
Orange sanguine en Israël : ses « liaisons dangereuses » avec l'occupation
Israël : des soldats témoignent de l’immoralité de leur armée contre Gaza
Le non-boycott d'Israël, « une complicité de non-assistance à un peuple en danger »
France Télévisions - Sodastream : un partenariat qui doit cesser