Musulmans et chrétiens se déchirent en République centrafricaine, au bord d’un génocide. Depuis le renversement de François Bozizé en mars dernier par la Séléka, composée principalement de musulmans, le chaos règne dans le pays dirigé par le président par intérim Michel Djotodia.
Depuis, les ex-rebelles de la Séléka, que le pouvoir en place n’arrive plus à contrôler, font régner la terreur sur le territoire par le pillage, les viols et les massacres de masse. Leurs cibles principales : les chrétiens.
Face aux exactions, les chrétiens se sont eux-mêmes constitués en milices pour défendre leurs familles. Appelées anti-balakas, ils ont très vite dérapé en se mettant à massacrer des musulmans qui ne sont en rien liés à la Séléka.
La situation vire au conflit intercommunautaire. Les ONG alertent la communauté internationale sur une crise humanitaire d'envergure. Près d’un millier de soldats français vont être déployés en République centrafricaine pour une durée de six mois en appui à la force panafricaine (Misca) déjà présente dans le pays, ont annoncé, mardi 26 novembre, les ministres des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de la Défense, Jean-Yves Le Drian. L’ONU a approuvé le déploiement d’une opération de maintien de la paix, qui pourrait comprendre une force de « 6 000 soldats et de 1 700 policiers ».
Depuis, les ex-rebelles de la Séléka, que le pouvoir en place n’arrive plus à contrôler, font régner la terreur sur le territoire par le pillage, les viols et les massacres de masse. Leurs cibles principales : les chrétiens.
Face aux exactions, les chrétiens se sont eux-mêmes constitués en milices pour défendre leurs familles. Appelées anti-balakas, ils ont très vite dérapé en se mettant à massacrer des musulmans qui ne sont en rien liés à la Séléka.
La situation vire au conflit intercommunautaire. Les ONG alertent la communauté internationale sur une crise humanitaire d'envergure. Près d’un millier de soldats français vont être déployés en République centrafricaine pour une durée de six mois en appui à la force panafricaine (Misca) déjà présente dans le pays, ont annoncé, mardi 26 novembre, les ministres des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de la Défense, Jean-Yves Le Drian. L’ONU a approuvé le déploiement d’une opération de maintien de la paix, qui pourrait comprendre une force de « 6 000 soldats et de 1 700 policiers ».