Celles qui portent le niqab en Belgique devraient bientôt voir leur voile interdite dans la rue. Une commission du parlement a adopté, mercredi 31 mars, un projet de loi interdisant le port du voile intégral dans les lieux publics. La question de la sécurité et de la « dignité de la femme » a été mise en avant pour justifier ce vote.
Si cette décision est confirmée en séance plénière le 22 avril, la Belgique deviendra le premier pays à interdire le niqab en Europe. Le texte prévoit une amende et/ou une peine de prison de un à sept jours pour les contrevenant-e-s. Le projet de loi a reçu le soutien des cinq partis membres de la coalition fédérale au pouvoir ainsi que de l'extrême droite et des écologistes.
En France, l’idée d’une interdiction totale de la burqa a été écartée par le Conseil d'État, saisi fin janvier par François Fillon. Celui-ci ne « pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable » affirme-t-il dans l'avis remis mardi 30 mars au Premier ministre. Cependant, il reconnaît que « la sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier les obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches ».
A la suite à cette décision, plusieurs députés, dont Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, ont tout de même fait valoir leur attachement à une interdiction générale.
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