Les socialistes n’ont toujours pas adopté de position commune sur l’opportunité d’une loi interdisant le voile intégral tant les avis divergent au sein du Parti. Arnaud Montebourg s'est déjà prononcé pour l’interdiction du niqab dans l’espace public (mairies, écoles, etc.). Deux députés, Manuel Valls et Aurélie Filippetti, vont plus loin. Ils demandent la prohibition de l’habit également sur la voie publique, estimant que « le port du voile intégral nuit à la société et à l'ordre public » et est « une atteinte à la dignité humaine ».
Cependant, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, s’est prononcé, mardi 29 décembre, à titre personnel contre une éventuelle loi, qu’il juge « dangereuse ». Pour lui, nul doute : « Ce sujet-là est bien un sujet d'identification fort à droite et un sujet qui a vocation à avoir des résultats électoraux aux régionales », a-t-il déploré. « La burqa est aujourd'hui une prison, incontestablement, ce n'est aujourd'hui pas acceptable sur le territoire de la République. » Mais « que pour cela on fasse une loi et que pour cela, à nouveau, on ait une politique systématique de stigmatisation de celles et ceux qui ont fait le choix d'une religion, qui est l'islam, je pense que c'est assez dangereux », a-t-il affirmé. Face aux divergences, il promet que son parti va débattre sur la question et adopter sur une position « très vite ». Le débat promet d'être houleux.
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