La cérémonie d'allégeance au roi du Maroc, la « bay'a », célébrée chaque année, est loin de faire l’unanimité. Une cinquantaine de Marocains résidant en France ont manifesté sur la place du Trocadéro, à Paris, pour demander la fin de ce rituel, samedi 1er septembre.
Ils déplorent un rituel archaïque qui porte atteinte à la dignité humaine. Au cours de cette cérémonie annuelle, les dignitaires du régime se prosternent devant le roi Mohammed VI, en tenue d'apparat, sur un cheval noir protégé d'une ombrelle.
Pour dénoncer cette pratique, les manifestants ont parodié cette scène. « Allégeance à la liberté et à la dignité », « à bas le protocole de la servilité » : pouvait-on lire sur leurs banderoles, rapporte l’AFP.
« C'est une pratique archaïque qui n'a aucun fondement constitutionnel », a jugé Chadil Anas, un jeune ingénieur marocain de 25 ans, qui a appelé au rassemblement à la suite de la répression, le 22 août, d'une manifestation similaire au Maroc au lendemain de la cérémonie d'allégeance. Une dizaine de personnes qui avaient manifesté devant le Parlement, à Rabat, pour appeler à sa suppression avait été dispersée brutalement par les forces de l'ordre.
Mais certains restent attachés à cette tradition. Pour preuve, en marge de la manifestation parisienne, une contre-manifestation regroupant quelques partisans du roi était organisée. « Le Maroc est un pays royaliste, il faut respecter les traditions », clame ainsi l'un d'eux, Rachid El Mahdi, militant associatif.
Au Maroc, la « bay'a » commémore l'accession au trône du roi. Initialement, elle ne se déroulait qu'au moment de l'intronisation du nouveau roi mais elle a été annualisée en 1962 par Hassan II. Aujourd’hui, dans le pays, de plus en plus de voix s’élèvent contre cette pratique.
Habituellement, elle se déroule chaque 30 juillet, date à laquelle Mohammed VI a succédé en 1999 à son père Hassan II mais, cette année, en raison du Ramadan, la cérémonie a été reportée au 19 août.
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Mais certains restent attachés à cette tradition. Pour preuve, en marge de la manifestation parisienne, une contre-manifestation regroupant quelques partisans du roi était organisée. « Le Maroc est un pays royaliste, il faut respecter les traditions », clame ainsi l'un d'eux, Rachid El Mahdi, militant associatif.
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