La classe politique française a rendu jeudi hommage à l'écrivain Aimé Césaire, mort à 94 ans à Fort-de-France. La population martiniquaise et, au-delà, des Antilles et de la France d'Outre-Mer, perd un de ses pères spirituels, écrit le président Nicolas Sarkozy dans un communiqué, dans lequel il exprime sa "très grande tristesse".
"En vérité, c'est toute la nation française qui est en deuil", poursuit le chef de l'Etat, qui salue "la mémoire d'un grand poète", d'un esprit "libre et indépendant" et de l'un des pères, avec Léopold Senghor, du concept de "négritude".
"Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle", estime-t-il. "Il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés."
Le chef de l'Etat salue également la longue carrière d'élu politique de la Martinique d'Aimé Césaire.
"Conscient des progrès que représentait la 'départementalisation', il a su courageusement soutenir la loi de 1946 qui a mis fin aux colonies, sans pour autant rompre avec sa recherche identitaire qui constituait le coeur de sa vie", souligne-t-il. "Il restera pour nous tous l'une des figures les plus emblématiques de la classe politique de l'outre mer."
Nicolas Sarkozy adresse à la famille du poète et à ses proches ses "condoléances les plus attristées".
Le Premier ministre François Fillon a pour sa part salué dans un communiqué la mémoire d'un "représentant exceptionnel de l'engagement poétique et politique", qui a "jusqu'à son dernier jour tourné son regard vers les combats de demain".
"En vérité, c'est toute la nation française qui est en deuil", poursuit le chef de l'Etat, qui salue "la mémoire d'un grand poète", d'un esprit "libre et indépendant" et de l'un des pères, avec Léopold Senghor, du concept de "négritude".
"Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle", estime-t-il. "Il a incarné, sa vie durant, le combat pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines. Par son appel universel au respect de la dignité humaine, à l'éveil et à la responsabilité, il restera un symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés."
Le chef de l'Etat salue également la longue carrière d'élu politique de la Martinique d'Aimé Césaire.
"Conscient des progrès que représentait la 'départementalisation', il a su courageusement soutenir la loi de 1946 qui a mis fin aux colonies, sans pour autant rompre avec sa recherche identitaire qui constituait le coeur de sa vie", souligne-t-il. "Il restera pour nous tous l'une des figures les plus emblématiques de la classe politique de l'outre mer."
Nicolas Sarkozy adresse à la famille du poète et à ses proches ses "condoléances les plus attristées".
Le Premier ministre François Fillon a pour sa part salué dans un communiqué la mémoire d'un "représentant exceptionnel de l'engagement poétique et politique", qui a "jusqu'à son dernier jour tourné son regard vers les combats de demain".