La conversion à l'islam de Mandla Mandela, le petit fils de Nelson Mandela, annoncée de son mariage avec une musulmane le 6 février, crée des remous en Afrique du Sud.
La conversion à l’islam de Mandla Mandela, le petit fils de Nelson Mandela, dit Madiba, fait grand bruit en Afrique du Sud. Cette nouvelle a été rendue publique à l’occasion de son mariage célébré le 6 février au Cap avec Rabia Clarke, une Sud-Africaine de confession musulmane, mais la conversion a été effectuée en fin d’année 2015.
« Je souhaite exprimer ma sincère gratitude envers la famille de Rabia et la communauté musulmane pour m’accueillir dans leur cœur », a déclaré Mandla Mandela, 42 ans, lors de la cérémonie organisée dans une mosquée du Cap. « Bien que Rabia et moi avons été élevés dans différentes traditions culturelles et religieuses, notre union reflète ce que nous avons en commun : nous sommes Sud-Africains », a-t-il fait savoir.
« Je souhaite exprimer ma sincère gratitude envers la famille de Rabia et la communauté musulmane pour m’accueillir dans leur cœur », a déclaré Mandla Mandela, 42 ans, lors de la cérémonie organisée dans une mosquée du Cap. « Bien que Rabia et moi avons été élevés dans différentes traditions culturelles et religieuses, notre union reflète ce que nous avons en commun : nous sommes Sud-Africains », a-t-il fait savoir.
Sa capacité de leader mise en doute
Seulement, l’annonce de sa conversion n’a pas fait que des heureux, à commencer par le clan des AbaThembu dont est issu Mandla, qui est le chef de Mvezo, village natal de Nelson Mandela. « Nous sommes choqués par la nouvelle de cette conversion », a fait savoir, mardi 9 février, Mwelo Nonkonyane, porte-parole du Congrès des chefs traditionnels en Afrique du Sud (Contralesa), estimant que c’est à la femme de se convertir et non à l’homme dans pareil cas.
Cette tradition n’ayant pas été respectée, il estime que la capacité de Mandla à se faire respecter en tant que leader par ses sujets est diminuée. Par ailleurs, d'autres pratiques ancestrales dont les chefs traditionnels sont chargés de faire respecter sont en contradiction avec l’islam comme le sacrifice des animaux à l’occasion de prières spécifiques, a-t-il signifié.
Le mariage célébré avec Rabia Clarke est le quatrième pour Mandla Mandela. Ce dernier s’est marié une première fois en 2004 avec une Sud-Africaine, puis en 2010 avec une femme originaire de l’île de la Réunion avant de très vite s’en séparer, Mandla ayant accusé son épouse de l'avoir trompé avec son frère cadet. Une troisième union a été organisée en 2014 mais elle a été annulée par la justice.
Cette tradition n’ayant pas été respectée, il estime que la capacité de Mandla à se faire respecter en tant que leader par ses sujets est diminuée. Par ailleurs, d'autres pratiques ancestrales dont les chefs traditionnels sont chargés de faire respecter sont en contradiction avec l’islam comme le sacrifice des animaux à l’occasion de prières spécifiques, a-t-il signifié.
Le mariage célébré avec Rabia Clarke est le quatrième pour Mandla Mandela. Ce dernier s’est marié une première fois en 2004 avec une Sud-Africaine, puis en 2010 avec une femme originaire de l’île de la Réunion avant de très vite s’en séparer, Mandla ayant accusé son épouse de l'avoir trompé avec son frère cadet. Une troisième union a été organisée en 2014 mais elle a été annulée par la justice.
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