On cherche à salir Christiane Taubira, la nouvelle ministre de la Justice. La droite s’est appuyée sur des rumeurs circulant sur le Web, samedi 19 et dimanche 20 mai, pour discréditer la garde des Sceaux.
Les rumeurs accusaient Christiane Taubira d’avoir déclaré que : « Brûler des drapeaux français, c’est un geste de liesse pardonnable. » Elle aurait prononcé cette phrase lors d’une interview accordée à RFI et ferait référence au rassemblement de la Bastille après la victoire de François Hollande, où une polémique sur des drapeaux étrangers déployés avaient déjà éclaté.
Sympathisants de droite et d’extrême droite ont relayé cette fausse information tout le long du week-end, notamment sur Twitter. Trop contents de pouvoir salir Christiane Taubira, les hommes politiques de droite se sont précipités pour dénoncer ses prétendus propos.
Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et secrétaire national de l’UMP en charge de la sécurité, a accusé, samedi, Mme Taubira d’avoir « déclaré que brûler un drapeau français n’était pas un acte répréhensible ». Lionnel Luca, également député UMP des Alpes-Maritimes et membre de la Droite populaire, a demandé dimanche, dans un communiqué, à la ministre de la Justice de « s’expliquer ». « S’il s’avérait exact qu’elle ait dit qu’il n’y aurait pas de poursuite envers ceux qui ont brûlé des drapeaux français le soir de la victoire du candidat socialiste sous prétexte qu’il s’agissait de signes de liesse, ce serait inqualifiable de la part d’un ministre de la République », a-t-il déclaré.
Trop de bruit pour rien : RFI a démenti et on ne trouve aucune trace de ces propos. De plus, les tweets, mettant en cause la ministre, illustrés avec des photos de drapeaux brûlés français utilisaient des photos qui ne dataient pas de 2012.
En position de faiblesse, la droite utilise tout ce qui peut discréditer ses adversaires politiques. Des figures comme Christiane Taubira n’y échapperont pas d’autant plus que Marine Le Pen considère qu’elle est « le symbole du communautarisme, du sectarisme et qui plus est une militante indépendantiste ». La présidente du FN a déjà condamné l’une des réformes de Mme Taubira, la suppression annoncée des tribunaux correctionnels pour mineurs. Même son de cloche du côté de l’UMP. Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, a déclaré, lundi 21 mai, s’inquiéter « beaucoup de la décision de Mme Taubira, car elle est le reflet parfait du laxisme de la gauche dans le domaine de la sécurité. Je tire la sonnette d’alarme maintenant ».
La nouvelle Garde des Sceaux va très vite s’habituer à ce genre d’attaques.
Lire aussi :
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Election de François Hollande : les drapeaux étrangers de la Bastille créent la polémique
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Sympathisants de droite et d’extrême droite ont relayé cette fausse information tout le long du week-end, notamment sur Twitter. Trop contents de pouvoir salir Christiane Taubira, les hommes politiques de droite se sont précipités pour dénoncer ses prétendus propos.
Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et secrétaire national de l’UMP en charge de la sécurité, a accusé, samedi, Mme Taubira d’avoir « déclaré que brûler un drapeau français n’était pas un acte répréhensible ». Lionnel Luca, également député UMP des Alpes-Maritimes et membre de la Droite populaire, a demandé dimanche, dans un communiqué, à la ministre de la Justice de « s’expliquer ». « S’il s’avérait exact qu’elle ait dit qu’il n’y aurait pas de poursuite envers ceux qui ont brûlé des drapeaux français le soir de la victoire du candidat socialiste sous prétexte qu’il s’agissait de signes de liesse, ce serait inqualifiable de la part d’un ministre de la République », a-t-il déclaré.
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En position de faiblesse, la droite utilise tout ce qui peut discréditer ses adversaires politiques. Des figures comme Christiane Taubira n’y échapperont pas d’autant plus que Marine Le Pen considère qu’elle est « le symbole du communautarisme, du sectarisme et qui plus est une militante indépendantiste ». La présidente du FN a déjà condamné l’une des réformes de Mme Taubira, la suppression annoncée des tribunaux correctionnels pour mineurs. Même son de cloche du côté de l’UMP. Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, a déclaré, lundi 21 mai, s’inquiéter « beaucoup de la décision de Mme Taubira, car elle est le reflet parfait du laxisme de la gauche dans le domaine de la sécurité. Je tire la sonnette d’alarme maintenant ».
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