Sur le vif
La faillite du Conseil français du culte musulman (CFCM), attendue et constatée dès la proclamation des résultats des élections du 08 juin 2013, entraîne une concurrence, politico-diplomatique brutale et pitoyable, entre le triumvirat des présidents de fédérations qui a été politiquement cautionné, comme représentatif des musulmans de France.
La majorité silencieuse de la composante musulmane nationale française n’a jamais admis « le fait du prince » qui a présidé à la création du CFCM, inspirée des méthodes qui nous rappellent celles de l’époque coloniale.
C’est pourquoi, au nom de Mosquées et musulmans solidaires de France, nous demandons que soit refusée et dénoncée la mise en place de tout dispositif ou organe de contrôle social, de la composante nationale de confession musulmane, qui ne soit pas conforme aux dispositions de nos lois constitutionnelles, de nos valeurs démocratiques, républicaines et laïques.
Vouloir construire un « clergé officiel » pour assurer la représentativité du culte musulman en France relève de l’hérésie démocratique et porte atteinte à la stricte application de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Enfin, Mosquées et Musulmans solidaires de France appelle toutes celles et ceux qui ambitionnent de construire une structure, indépendante de toutes tractations politiques ou diplomatiques, ouverte à tous, démocratiquement représentative des intérêts du culte Musulman en France, à se rassembler pour débattre, librement et avec responsabilité, de « la plateforme d’actions et de propositions » qui sera rendue publique au mois de septembre prochain, et de dénoncer tous les usurpateurs de leur voix qui, sous le sigle de telle ou telle organisation, abusivement proclamée représentative, continuent de se disputer pour s’approprier, chacun à son tour, le marchepied de « l’aura médiatique », pour l’unique objectif de servir leurs ambitions politiques et personnelles, en France ou dans leurs pays d’origine respectifs.
Pour la direction collégiale de Mosquées et Musulmans solidaires de France
M.BENTEBRIA
K.KABTANE
A. SOUFARI
La majorité silencieuse de la composante musulmane nationale française n’a jamais admis « le fait du prince » qui a présidé à la création du CFCM, inspirée des méthodes qui nous rappellent celles de l’époque coloniale.
C’est pourquoi, au nom de Mosquées et musulmans solidaires de France, nous demandons que soit refusée et dénoncée la mise en place de tout dispositif ou organe de contrôle social, de la composante nationale de confession musulmane, qui ne soit pas conforme aux dispositions de nos lois constitutionnelles, de nos valeurs démocratiques, républicaines et laïques.
Vouloir construire un « clergé officiel » pour assurer la représentativité du culte musulman en France relève de l’hérésie démocratique et porte atteinte à la stricte application de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Enfin, Mosquées et Musulmans solidaires de France appelle toutes celles et ceux qui ambitionnent de construire une structure, indépendante de toutes tractations politiques ou diplomatiques, ouverte à tous, démocratiquement représentative des intérêts du culte Musulman en France, à se rassembler pour débattre, librement et avec responsabilité, de « la plateforme d’actions et de propositions » qui sera rendue publique au mois de septembre prochain, et de dénoncer tous les usurpateurs de leur voix qui, sous le sigle de telle ou telle organisation, abusivement proclamée représentative, continuent de se disputer pour s’approprier, chacun à son tour, le marchepied de « l’aura médiatique », pour l’unique objectif de servir leurs ambitions politiques et personnelles, en France ou dans leurs pays d’origine respectifs.
Pour la direction collégiale de Mosquées et Musulmans solidaires de France
M.BENTEBRIA
K.KABTANE
A. SOUFARI
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