Et le cauchemar semble empirer ce mercredi.
Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a annoncé que les huit vols prévus par la compagnie algérienne seront annulés.
La tension monte dans le terminal d'Orly, où les quelques 700 passagers furieux exigent leurs avions. « On va rester ici jusqu'à ce qu'on obtienne un avion, quitte à dormir sur place », exclame l'un d'eux.
Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a annoncé que les huit vols prévus par la compagnie algérienne seront annulés.
La tension monte dans le terminal d'Orly, où les quelques 700 passagers furieux exigent leurs avions. « On va rester ici jusqu'à ce qu'on obtienne un avion, quitte à dormir sur place », exclame l'un d'eux.
Une compagnie dans la tourmente
Déjà le 15 juin, une grève avait perturbé le trafic de la compagnie aérienne. Des avions étaient restés au sol à l'aéroport international Houari-Boumediène d'Alger suite à un appel lancé par le syndicat national du personnel navigant.
Lors d'une conférence de presse datant du 6 juillet dernier, le PDG de la compagnie, Mohamed Salah Boultif affirmait avoir deux priorités : le règlement du problème social soulevé par le syndicat et la réussite de la saison estivale.
Concernant le problème social, le nouveau président informe que deux commissions dédiées à la rémunération et au régime du travail "sont à pied d’œuvre pour arriver à une solution du différend social" et qu'il "compte ouvrir un chantier sur la hiérarchisation des salaires." Il pense qu'il est important d’être en phase avec "les normes internationales en matière salariale, telles que pratiquées par les compagnies internationales."
Rappelons qu'en novembre 2010, Air Algérie a échappé de peu à la fameuse liste noire européenne. Si Bruxelles avait décidé de l'y inscrire, plus aucun vol d’Air Algérie n'aurait été effectué en Europe. Aucun Etat n'aurait pris le risque de faire voler sur son territoire les appareils d’une compagnie peu sûre.
Depuis janvier 2009, les contrôles dits "Safa", effectués par des inspecteurs des aviations civiles européennes lors des escales dans les aéroports, montrent des manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité, de l'exploitation des appareils et des licences du personnel navigant.
Lors d'une conférence de presse datant du 6 juillet dernier, le PDG de la compagnie, Mohamed Salah Boultif affirmait avoir deux priorités : le règlement du problème social soulevé par le syndicat et la réussite de la saison estivale.
Concernant le problème social, le nouveau président informe que deux commissions dédiées à la rémunération et au régime du travail "sont à pied d’œuvre pour arriver à une solution du différend social" et qu'il "compte ouvrir un chantier sur la hiérarchisation des salaires." Il pense qu'il est important d’être en phase avec "les normes internationales en matière salariale, telles que pratiquées par les compagnies internationales."
Rappelons qu'en novembre 2010, Air Algérie a échappé de peu à la fameuse liste noire européenne. Si Bruxelles avait décidé de l'y inscrire, plus aucun vol d’Air Algérie n'aurait été effectué en Europe. Aucun Etat n'aurait pris le risque de faire voler sur son territoire les appareils d’une compagnie peu sûre.
Depuis janvier 2009, les contrôles dits "Safa", effectués par des inspecteurs des aviations civiles européennes lors des escales dans les aéroports, montrent des manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité, de l'exploitation des appareils et des licences du personnel navigant.
Des perturbations au sein de plusieurs compagnies
Le mouvement de grève, qui a débuté lundi en Algérie en faveur d'une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail, semble toucher d'autres compagnies, EasyJet notamment, ce qui est une première pour la compagnie low-cost.
En effet, le syndicat Unac des hôtesses et stewards a appelé à la grève mardi 12 et mercredi 13 juillet pour réclamer une meilleure indemnisation des congés maladies et des accidents de travail.
Mais c’est le weekend du vendredi 5 au lundi 8 août que les perturbations pourraient être les plus importantes. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a déposé un préavis de grève reconductible. Il veut obtenir la finalisation des décrets d’application concernant la réforme de la Caisse des retraites du personnel naviguant (CRPN) qui prévoit un allongement de la durée de cotisation et une augmentation des pensions.
Finalement personne n'est content et ce sont encore les voyageurs qui vont trinquer.
En effet, le syndicat Unac des hôtesses et stewards a appelé à la grève mardi 12 et mercredi 13 juillet pour réclamer une meilleure indemnisation des congés maladies et des accidents de travail.
Mais c’est le weekend du vendredi 5 au lundi 8 août que les perturbations pourraient être les plus importantes. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a déposé un préavis de grève reconductible. Il veut obtenir la finalisation des décrets d’application concernant la réforme de la Caisse des retraites du personnel naviguant (CRPN) qui prévoit un allongement de la durée de cotisation et une augmentation des pensions.
Finalement personne n'est content et ce sont encore les voyageurs qui vont trinquer.