La mosquée d’Epinay-sur-Seine n’en finit plus avec ses problèmes. Près d’un an après l’éclatement du conflit entre les associations musulmanes locales et huit mois après l’incendie qui a touché la mosquée, les solutions peinent à être trouvées pour remettre de l’ordre. L’UAME ne souhaite en effet jusque là pas permettre à la Grande Mosquée de Paris (GMP) de gérer le lieu de culte malgré l’existence d’une convention qui le lui permet en accord avec la mairie d’Epinay.
Cette fois, la GMP, dont les représentants sont membres de l’Organisme de Gestion de la Mosquée d'Epinay (OGME), souhaite taper du poing sur la table pour récupérer la gestion réelle de la mosquée.
Elle a décidé de ne pas payer les factures d’électricité des six derniers mois, qui s’élèvent à près de 17 000 €, ce qui a pour conséquence une coupure très prochaine du courant dans le lieu de culte. La GMP espère ainsi sa fermeture avec le concours des autorités municipales et préfectorales par mesure de sécurité puisque c'est l’électricité qui permet de faire fonctionner les systèmes de sécurité.
Cette fois, la GMP, dont les représentants sont membres de l’Organisme de Gestion de la Mosquée d'Epinay (OGME), souhaite taper du poing sur la table pour récupérer la gestion réelle de la mosquée.
Elle a décidé de ne pas payer les factures d’électricité des six derniers mois, qui s’élèvent à près de 17 000 €, ce qui a pour conséquence une coupure très prochaine du courant dans le lieu de culte. La GMP espère ainsi sa fermeture avec le concours des autorités municipales et préfectorales par mesure de sécurité puisque c'est l’électricité qui permet de faire fonctionner les systèmes de sécurité.
L’UAME ne lâche rien
Mise en cause dans la dégradation de la situation, l’UAME estime dans un dernier communiqué que l’OGME est « une association illégitime et extérieure à la ville » et veut passer une convention entre le gestionnaire du site, EDF et les associations utilisatrices de ces locaux, l'UAME en l'occurence, afin de payer les charges d'électricité concernant la partie réservée au culte.
« L’UAME souhaite payer les factures mais nous ne voulons pas les laisser faire car ils ne sont pas les gestionnaires. Nous payerons dès qu'on aura la pleine gestion de la mosquée comme convenu par la convention signée avec la municipalité » en octobre 2010, affirme Aissa Nakes, représentant de la GMP à Epinay, qui estime avoir été longtemps « indulgent » avec eux. Il nous indique que 22 plaintes, notamment pour dégradation de biens, ont été déposées ces derniers mois. Quelques unes ont déjà été classées sans suite mais M. Nakes ne désespère pas pour autant. « Plusieurs d'entre elles suivent leur cours. Nous demandons simplement que justice soit faite », dit-il.
Bien qu’une fermeture de la mosquée soit très dommageable pour les fidèles, M. Nakes estime n’avoir pas d’autres recours. Toutefois, peut-il vraiment fermer ses portes ? Depuis juillet, les grilles du lieu de culte ont été enlevées et plusieurs personnes y auraient élues résidence. Evacuer les lieux par la force serait alors envisagé.
« L’UAME souhaite payer les factures mais nous ne voulons pas les laisser faire car ils ne sont pas les gestionnaires. Nous payerons dès qu'on aura la pleine gestion de la mosquée comme convenu par la convention signée avec la municipalité » en octobre 2010, affirme Aissa Nakes, représentant de la GMP à Epinay, qui estime avoir été longtemps « indulgent » avec eux. Il nous indique que 22 plaintes, notamment pour dégradation de biens, ont été déposées ces derniers mois. Quelques unes ont déjà été classées sans suite mais M. Nakes ne désespère pas pour autant. « Plusieurs d'entre elles suivent leur cours. Nous demandons simplement que justice soit faite », dit-il.
Bien qu’une fermeture de la mosquée soit très dommageable pour les fidèles, M. Nakes estime n’avoir pas d’autres recours. Toutefois, peut-il vraiment fermer ses portes ? Depuis juillet, les grilles du lieu de culte ont été enlevées et plusieurs personnes y auraient élues résidence. Evacuer les lieux par la force serait alors envisagé.
L’école pénalisée
Ayant le même réseau de distribution que la mosquée, l’école gérée par IMS devra aussi fermer, nous déclare son président Hamid Boushaki. D’un commun accord, la GMP et IMS avait décidé de payer les factures à tour de rôle : les six premiers mois pour l’un, le reste pour l’autre. IMS a honoré sa part mais face aux derniers impayés, l’association devra elle aussi subir la coupure d’électricité et ainsi, la fermeture de son centre. Pour le moment, aucun élève n’est présent, la rentrée ne débutant qu’en octobre mais M. Nakes affirme être en discussion avec IMS pour remédier au problème.
La mairie, de son côté, ne semble plus vouloir s’occuper de cette histoire. « Le maire ne veut plus intervenir car il ne veut pas être accusé de gérer les affaires des musulmans, ce qui lui est régulièrement reproché », conclut le représentant de la GMP. 2011 est une année noire pour les musulmans d'Epinay-sur-Seine.
La mairie, de son côté, ne semble plus vouloir s’occuper de cette histoire. « Le maire ne veut plus intervenir car il ne veut pas être accusé de gérer les affaires des musulmans, ce qui lui est régulièrement reproché », conclut le représentant de la GMP. 2011 est une année noire pour les musulmans d'Epinay-sur-Seine.