La Mosquée de Canteleu, en Seine-Maritime, va bientôt voir le jour. L'association musulmane culturelle de Canteleu a acheté un terrain et des anciens bâtiments industriels pour construire l'édifice religieux qui pourra accueillir environ 2 000 fidèles (contre 300 actuellement) et qui devrait disposer d’un minaret de 12,50 m de haut.
Mais l’extrême droite locale n’entend pas laisser un lieu de culte musulman s’implanter dans cette ville. C’est ainsi que les habitants de Canteleu (76) ont découvert des panneaux d'incitation à la haine, rapporte France 3 Haute-Normandie.
Des rues entières de la ville ont été rebaptisés « rue de la polygamie », « rue du djihad », « rue de la lapidation » ou encore « place Allah Akbar » sur de faux panneaux de ville. Les auteurs de cette campagne d’incitation à la haine raciale sont des militants du groupuscule d'extrême-droite Vague Normande, composé de jeunes identitaires, qui s'opposent aux travaux de la mosquée. Des tracts intitulés « Non au minaret » ont également été distribués sur les pare-brises des voitures et dans les boites aux lettres.
« Vague Normande entend faire cesser ce prosélytisme islamique, rappelons-nous que l’islam n’est pas une "religion de paix et d’amour" mais bien un système politique dangereux pour nos sociétés occidentales à l’heure où les classes dirigeantes se préoccupent de l’islamisation du Maghreb en proie à de profondes révolutions sociétales », s’explique-t-il dans un communiqué.
La municipalité a aussitôt fait enlever les panneaux et tracts en question dès lors qu’elle les a découvertes.
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Mais l’extrême droite locale n’entend pas laisser un lieu de culte musulman s’implanter dans cette ville. C’est ainsi que les habitants de Canteleu (76) ont découvert des panneaux d'incitation à la haine, rapporte France 3 Haute-Normandie.
Des rues entières de la ville ont été rebaptisés « rue de la polygamie », « rue du djihad », « rue de la lapidation » ou encore « place Allah Akbar » sur de faux panneaux de ville. Les auteurs de cette campagne d’incitation à la haine raciale sont des militants du groupuscule d'extrême-droite Vague Normande, composé de jeunes identitaires, qui s'opposent aux travaux de la mosquée. Des tracts intitulés « Non au minaret » ont également été distribués sur les pare-brises des voitures et dans les boites aux lettres.
« Vague Normande entend faire cesser ce prosélytisme islamique, rappelons-nous que l’islam n’est pas une "religion de paix et d’amour" mais bien un système politique dangereux pour nos sociétés occidentales à l’heure où les classes dirigeantes se préoccupent de l’islamisation du Maghreb en proie à de profondes révolutions sociétales », s’explique-t-il dans un communiqué.
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