Les responsables de la mosquée de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) sortent de leur silence cette semaine. « La pression médiatique étant retombée, nous souhaitons par ce communiqué éclaircir un certains nombre d'accusations » portées contre l’Association des musulmans de Lagny.
Trois semaines après la perquisition du lieu de culte qui a donné suite à sa fermeture, l’Association des musulmans de Lagny, considérant que la fermeture de la mosquée « n’a pas lieu d’être », a tenu à faire le point mardi 22 décembre face aux autorités pour qui la salle de prière serait « fréquentée par des individus présentant un profil salafiste et agissant contre les valeurs républicaines », selon un communiqué de la préfecture en date du 7 décembre.
« Aucune arme, ni munition, ni disque dur, ni documents sur le djihad n'a été trouvé dans la mosquée ou chez les dirigeants », indiquent-elle. Aussi, « le ministre de l’intérieur a annoncé le 2 décembre 2015 qu'un revolver 9 mm avait été trouvé chez l’un des dirigeants, ce qui est totalement faux », assure l’association. « Un pistolet à grenaille a été trouvé chez une personne perquisitionnée » mais celle-ci n’a « aucun lien avec la direction de la mosquée ».
Quant à la découverte d’une « école coranique non déclarée » selon les autorités, les responsables rejettent cette accusation, faisant savoir « les statuts de l’association stipulent que l’association dispense des cours d’arabe, des cours de soutien en français, pour les enfants, les adultes et les personnes âgées ».
« Les dirigeants de l'association réaffirment qu'ils ne véhiculent aucun discours radical ou hostile aux valeurs républicaines ou prônant l'anéantissement des ennemis de l'islam, l'apologie du jihad et de la mort en martyre, comme cela a été prétendu », assure-t-on.
« Les seuls discours tenus dans la mosquée sont les prêches du vendredi » qui sont disponibles sur le site de la mosquée. « Nous continuerons donc, par la volonté de Dieu, à œuvrer en collaboration avec tous les acteurs de la ville, pour les musulmans de Lagny-sur-Marne et de ses environs, engagés dans une dynamique de dialogue et d’ouverture. »
La fermeture du lieu de culte avait été décidée en raison de son lourd passé, comme l'expliquait alors Saphirnews, la mosquée ayant été dirigée un temps par un imam accusé de prêcher un discours radical. Cet homme a pris la fuite fin 2014, ce qui a permis à de nouveaux responsables de prendre en main la gestion de la mosquée. Celle-ci restera fermée au moins jusqu'à la levée de l'état d'urgence en février.
Lire aussi :
Attentats de Paris : à peine inaugurée, une mosquée de Seine-et-Marne fermée
Trois semaines après la perquisition du lieu de culte qui a donné suite à sa fermeture, l’Association des musulmans de Lagny, considérant que la fermeture de la mosquée « n’a pas lieu d’être », a tenu à faire le point mardi 22 décembre face aux autorités pour qui la salle de prière serait « fréquentée par des individus présentant un profil salafiste et agissant contre les valeurs républicaines », selon un communiqué de la préfecture en date du 7 décembre.
« Aucune arme, ni munition, ni disque dur, ni documents sur le djihad n'a été trouvé dans la mosquée ou chez les dirigeants », indiquent-elle. Aussi, « le ministre de l’intérieur a annoncé le 2 décembre 2015 qu'un revolver 9 mm avait été trouvé chez l’un des dirigeants, ce qui est totalement faux », assure l’association. « Un pistolet à grenaille a été trouvé chez une personne perquisitionnée » mais celle-ci n’a « aucun lien avec la direction de la mosquée ».
Quant à la découverte d’une « école coranique non déclarée » selon les autorités, les responsables rejettent cette accusation, faisant savoir « les statuts de l’association stipulent que l’association dispense des cours d’arabe, des cours de soutien en français, pour les enfants, les adultes et les personnes âgées ».
« Les dirigeants de l'association réaffirment qu'ils ne véhiculent aucun discours radical ou hostile aux valeurs républicaines ou prônant l'anéantissement des ennemis de l'islam, l'apologie du jihad et de la mort en martyre, comme cela a été prétendu », assure-t-on.
« Les seuls discours tenus dans la mosquée sont les prêches du vendredi » qui sont disponibles sur le site de la mosquée. « Nous continuerons donc, par la volonté de Dieu, à œuvrer en collaboration avec tous les acteurs de la ville, pour les musulmans de Lagny-sur-Marne et de ses environs, engagés dans une dynamique de dialogue et d’ouverture. »
La fermeture du lieu de culte avait été décidée en raison de son lourd passé, comme l'expliquait alors Saphirnews, la mosquée ayant été dirigée un temps par un imam accusé de prêcher un discours radical. Cet homme a pris la fuite fin 2014, ce qui a permis à de nouveaux responsables de prendre en main la gestion de la mosquée. Celle-ci restera fermée au moins jusqu'à la levée de l'état d'urgence en février.
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